La force africaine de maintien de la paix en Somalie (ATMIS) a annoncé vendredi l’achèvement de la deuxième phase de son départ du pays, en retirant 3 000 soldats et en cédant des bases militaires au gouvernement de Mogadiscio, cette étape intervient après une suspension de 3 mois en réponse à une demande du gouvernement somalien.
Les forces de maintien de la paix ont expliqué que la Mission de transition de l’Union africaine avait remis au gouvernement sept bases d’opérations avancées et fermé deux autres bases, « Nous allons bientôt commencer les préparatifs pour la prochaine phase, la troisième phase, visant à réduire nos effectifs de 4 000 soldats en juin prochain », a déclaré le lieutenant-général Sam Okeding, selon le calendrier de l’ONU, la mission de transition de l’Union africaine se retirera complètement d’ici la fin de l’année, confiant la responsabilité aux forces de sécurité somaliennes, le nombre de soldats retirés au cours des première et deuxième phases a atteint 5 000. 14 600 membres du Burundi, de Djibouti, d’Éthiopie, du Kenya et d’Ouganda sont toujours déployés en Somalie, il convient de noter qu’en avril 2022, le Conseil de sécurité a convenu qu’Atmis remplacerait la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), créée en 2007, Atmis s’est vu confier un mandat renforcé pour lutter contre le mouvement islamiste Al-Shabaab.
Grâce au soutien militaire africain, Al-Shabaab a été expulsé des principales villes de Somalie entre 2011 et 2012, mais il continue de se propager dans de vastes zones rurales, le mouvement continue de lancer des attaques contre des cibles sécuritaires et civiles, notamment la capitale, malgré une contre-attaque des forces gouvernementales, des frappes aériennes américaines et des opérations au sol de la force de l’Union africaine.
