Le président gambien Adama Barrow a appelé les partis politiques de ce pays d’Afrique de l’Ouest à mettre leurs divergences au service du développement national, dans son discours lors d’une réunion des partis politiques au siège présidentiel à Banjul, le président gambien a demandé aux partis de ne pas utiliser leurs différences comme un outil d’éloignement et de division, le gouvernement gambien a appelé à un dialogue national global entre les partis politiques sous le slogan « Notre responsabilité collective de protéger les droits de l’homme… Notre responsabilité collective de préserver la nation, de protéger l’État et de sécuriser les ressources nationales ».
Le président Barrow a déclaré : « Je pense que c’est la première fois dans l’histoire de notre pays que nous organisons une telle réunion officielle entre tous les partis politiques, et je suis prêt à corriger les erreurs car nous avons de nombreux hommes politiques expérimentés dans cette Assemblée», il a expliqué que l’objectif principal de la réunion consultative était de parvenir à un consensus, tout en soulignant la nécessité d’institutionnaliser le dialogue national, comme cela avait été recommandé lors du premier forum public organisé l’année dernière dans le cadre des activités célébrant le 58ème anniversaire de l’indépendance de la Gambie, à l’approche du cinquante-neuvième anniversaire de l’indépendance du pays, le 18 février, une directive présidentielle a été adressée à la commission chargée de travailler à ce dialogue national.
Le dirigeant gambien a souligné que l’objectif est d’encourager et de stimuler la réflexion et le dialogue sur certaines questions nationales afin de promouvoir, protéger et préserver la paix dans le pays et maintenir la stabilité de sa démocratie. Il a ajouté : « Vous avez peut-être remarqué que j’ai constamment appelé mes collègues et les citoyens gambiens à s’unir et à travailler pour le bien commun du pays. Il est de la responsabilité de chaque citoyen de contribuer à la sécurité, à la paix et à la stabilité du pays.
