Politique

Les candidats de l’opposition accusent le président Macky Sall de tarder à fixer la date de l’élection présidentielle

Les candidats de l'opposition accusent le président Macky Sall de tarder à fixer la date de l'élection présidentielle

Les candidats de l’opposition aux élections présidentielles au Sénégal ont accusé les autorités d’avoir tardé à fixer une nouvelle date pour le vote après qu’un tribunal a jugé qu’un report de dix mois était illégal, dans une déclaration commune, 16 des 19 candidats à la présidentielle se sont plaints de la « lenteur injustifiée » dans l’adoption du règlement du conseil, affirmant que la lente reprise des processus électoraux démontrait la réticence de Sall à lancer un processus qui mènerait à un changement de pouvoir. La présidence n’a pas répondu à une demande de commentaire, selon ce que rapporte Reuters.

Parmi les signataires de la déclaration figurent l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et Basserou Diomaye Diakhar Faye, considéré comme un candidat alternatif à l’opposant anti-régime Ousmane Sonko. Faye et Sonko sont actuellement incarcérés. Les candidats ont dévoilé « une série de mesures visant à garantir que le vote se déroule dans les délais impartis », sans donner de détails. Les signataires font partie des 19 candidats agréés dont les noms figurent dans une liste actualisée publiée mardi par le Conseil constitutionnel, en réponse à une question lors d’une conférence de presse sur la fin du mandat de Sall le 2 avril, la ministre de la Justice Aïssata Tal Sall a déclaré que la question était à discuter. « Je ne sais pas si les élections présidentielles auront lieu (avant le 2 avril) », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Mais pour ceux qui disent qu’il y aura un vide du pouvoir à partir du 2 avril… c’est un débat entre avocats et constitutionnalistes.

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Le tribunal a bloqué le décret de Sall, soutenu par le parlement, visant à reporter les élections, qui devaient avoir lieu le 25 février. Sall a été confronté à d’importantes pressions nationales et internationales pour accepter la décision du conseil après que la crise ait déclenché de violentes manifestations de rue et des avertissements contre les excès de l’autoritarisme dans le pays. Mais aucune nouvelle date n’a encore été fixée, suscitant l’inquiétude des candidats de l’opposition, dont certains font pression pour que des élections aient lieu avant la fin du mandat de Sall, le 2 avril.

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