Politique

L’Algérie est au bord d’une guerre acharnée entre les généraux

De nombreux rapports internationaux confirment que l’arène politique et sécuritaire en Algérie connaît un conflit interne entre le groupe des généraux qui dirigent le pays et le peuple, alors que les tensions entre les chefs militaires sont revenues sur le devant de la scène avec l’arrestation du général Farid Ben Cheikh, l’ancien directeur de la sécurité nationale, proche du général assassiné Khaled Nezzar, et le limogé actuel Djebbar Mhenna.

Cette étape intervient quelques jours après le limogeage du général Djebbar Mhenna, l’ancien directeur de la sécurité extérieure, ouvrant la porte aux questions sur la nature du conflit caché ébranlant les fondements du régime algérien depuis sa destitution, le général Ben Cheikh vit dans l’ombre, mais il a été de nouveau arrêté et de nouvelles enquêtes ont été ouvertes sur ses relations présumées avec les services de renseignements français témoignent d’une escalade du conflit au sein des services de sécurité algériens, le dossier que l’on croyait clos est désormais de retour, il semble que le changement de direction militaire avec le limogeage de Djebbar Mhenna ait contribué à rouvrir les anciens dossiers et à susciter de nouvelles accusations.

Ce conflit interne entre ailes concurrentes au sein du régime militaire rappelle les périodes antérieures marquées par des tentatives de coup d’État et des luttes d’influence, le limogeage de Djebbar Mhenna n’était pas simplement une mesure administrative, mais semble plutôt faire partie d’un conflit plus profond entre des dirigeants militaires influents, en effet, Bin Sheikh a bénéficié d’une protection implicite aussi longtemps que Mhenna était en fonction au pouvoir, mais avec le limogeage de ce dernier, la campagne contre l’ancien général de la Sûreté nationale révèle que le conflit n’est pas seulement une compétition pour les postes, mais plutôt une véritable confrontation entre réseaux d’influence au sein du régime, et que le conflit ne se limite pas aux seuls généraux, mais s’étend pour former un message clair au président Tebboune, le mettant en garde contre toute tentative de démantèlement des anciennes structures des personnalités militaires influentes du régime, comme le général Yahia Cherif Oulhadj, Commandant de la Gendarmerie Nationale, jouent un rôle dans l’escalade des tensions internes, ce qui reflète l’ampleur de l’imbrication entre l’institution militaire et le pouvoir politique en Algérie.

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Avec les enquêtes en cours contre Ben Cheikh, l’attention se tourne vers l’existence d’un conflit entre les généraux, cela pourrait conduire à une nouvelle escalade, l’ouverture d’anciens dossiers et la réarrestation de personnalités militaires influentes pourraient faire partie d’une tentative de contrôler les rênes du gouvernement en Algérie à un moment où la pression s’accentue sur le président Tebboune pour qu’il apporte des changements radicaux dans la structure du pouvoir qui est en place, ce qui conduira finalement à une guerre acharnée entre les généraux.

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