Politique

Une force conjointe aux frontières de la République centrafricaine et du Tchad pour arrêter les chefs rebelles

La République centrafricaine et le Tchad ont convenu de créer une force militaire conjointe pour sécuriser la frontière où sont actifs des groupes rebelles des deux pays, cette décision de la République centrafricaine et du Tchad resserre l’étau autour de ces groupes et intervient peu après l’arrestation d’un général de l’opposition à N’Djamena, dans une déclaration diffusée à la radio d’Etat, le chef d’état-major de la République centrafricaine, Zéphirin Mamadou, a annoncé le lancement de la phase opérationnelle de cette force conjointe avec le Tchad, deux mois après la signature d’un accord de coopération militaire entre les ministres de la Défense des deux pays.

Le haut commandement militaire a déclaré : « Après approbation de l’option opérationnelle choisie par les chefs d’état-major des deux pays, la force conjointe entre la République centrafricaine et le Tchad sera déployée le long de la frontière commune pour assurer la libre circulation des personnes et des biens », faisant référence aux rebelles, le communiqué ajoute : « Dans ce contexte, les chefs d’état-major interarmées appellent toutes les forces nuisibles dans cette région à se rendre et à contribuer à l’établissement de la paix », la création de la force conjointe intervient après son annonce lors de la sixième session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), tenue à Malabo, consacrée à la situation humanitaire en Afrique centrale. Les deux pays partagent environ 1 500 kilomètres de frontières, une zone où les rebelles des deux pays sont actifs.

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Le communiqué n’a pas précisé le nombre de soldats composant cette force conjointe ni ses modalités de financement, mais a exprimé le désir de coopérer avec la communauté internationale, notamment en matière d’échange d’informations. Le politologue centrafricain Gabriel Yanzigui estime que cette initiative représente un renforcement des relations entre les deux pays, « Les deux y gagnent, et il est désormais essentiel d’investir dans ce groupe de travail pour consolider la paix », a ajouté M. Yanzigui, saluant également la récente arrestation de chefs rebelles en Centrafrique par le Tchad.

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