Politique

Extrêmement grave : l’armée algérienne tue sauvagement trois familles sahraouies qui tentaient de fuir l’enfer des camps

La tension est revenue à son comble dans la région disputée de Tindouf, entre le Maroc et l’Algérie, après que des éléments de l’armée algérienne ont tué trois familles sahraouies qui tentaient de fuir la misère et l’enfer des camps de Tindouf. Les éléments de l’armée algérienne ont pourchassé ces citoyens sahraouis au sud du camp de Dakhla, dépendant des camps de Tindouf, en plein désert, et ont ouvert le feu sur eux, les tuant sauvagement, malgré la présence d’enfants parmi eux.

Des activistes sahraouis ont rapporté que les trois familles n’ont pas réussi à échapper à la détermination des éléments de l’armée algérienne à les tuer. Après s’être cachées derrière des dunes de sable, les forces algériennes ont tiré des rafales nourries sur le lieu où se trouvaient les treize victimes. Selon la même source, toutes les victimes appartiennent aux tribus des Rguibat et des Barabicha. Elles ont été surprises par une force militaire algérienne qui les a ciblées par des tirs avant de les exécuter brutalement après leur refus de sortir de leur cachette.

La source a également indiqué que l’armée algérienne a l’habitude de traquer les Sahraouis retenus dans les camps de Tindouf lorsqu’ils tentent de s’enfuir de ces camps (surnommés « prisons »), les soumettant à diverses formes d’humiliations, de tortures et d’emprisonnements. Elle a ajouté que des dizaines de familles sahraouies croupissent dans les prisons algériennes. Suite à l’assassinat de ces Sahraouis par l’armée algérienne, uniquement parce qu’ils tentaient de fuir les camps à la recherche de moyens de subsistance dans le désert où ils sont retenus, des manifestations ont éclaté dans les camps de Tindouf après ce nouveau crime.

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Ces événements ont ravivé les tensions dans les camps en raison des violations subies par les Sahraouis retenus. L’armée algérienne impose un cordon de fer autour des Sahraouis, leur infligeant une résidence forcée permanente et les privant des droits les plus élémentaires, notamment celui de se déplacer. La même source a souligné que les Sahraouis retenus dans les camps de Tindouf, qui envisagent de chercher de quoi vivre en s’aventurant hors des camps, se retrouvent coincés entre l’étau des milices du « Polisario » et la traque des éléments de l’armée algérienne.

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