Politique

Les généraux algériens tentent d’exploiter les confréries soufies marocaines pour résoudre le conflit avec les pays du Sahel

La bande de généraux de notre pays a eu recours à la soft power et à une couverture islamique en misant sur la diplomatie religieuse pour résoudre sa crise avec les trois pays du Sahel africain – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – après une escalade déclenchée par l’abattage par l’armée nationale d’un drone malien qui avait violé les frontières du pays. Le prétendu khalife général de la confrérie tidjane marocaine, très influente dans la région du Sahel, Sidi Ali Belarabi, a effectué une visite dans le Sahel, débutée au Burkina Faso, où il a rencontré des responsables gouvernementaux pour discuter du « renforcement de la fraternité entre les deux pays et de la fraternité islamique ». (Abats vos avions, tue vos soldats, divise votre pays, et nous sommes frères en religion – quelle logique insensée guide la politique étrangère de cette bande de vieillards incompétents chez nous ?)

Ce développement intervient quelques semaines après que l’armée nationale a abattu un drone malien et tué des soldats maliens à la frontière, provoquant une grave tension diplomatique. Cette crise s’est traduite par le retrait des ambassadeurs du Mali, du Burkina Faso et du Niger d’Algérie, une mesure à laquelle le gouvernement de la bande a répondu de manière similaire. Le politologue algérien Saber El-Balidi a commenté l’événement en déclarant que « l’accueil des sièges généraux dans certaines villes et localités constitue un point de départ et d’orientation pour les extensions de la confrérie tidjane, qui s’étendent à l’est jusqu’à la Libye, à l’ouest de l’Afrique et aux pays du Sahel au sud ». Il a ajouté que « la visite du cheikh de la confrérie tidjane (prétendu) au Burkina Faso porte des messages et des significations politiques et stratégiques sous le couvert du tissu spirituel qui lie la confrérie tidjane à ses adeptes dans la région (la confrérie tidjane a été fondée dans le pays voisin, le Maroc, et son cheikh, Ahmed Tidjani, est mort dans la ville de Fès au Maroc) ».

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Cette visite coïncide avec les répercussions de l’incident du drone et du meurtre de soldats maliens, alors que les deux parties – la bande du mal et les gouvernements du Sahel – ont adopté des mesures d’escalade, telles que le retrait des ambassadeurs, la fermeture de l’espace aérien et la mobilisation des réservistes à la frontière.

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