Il y a une semaine, dans une démarche qui a surpris les observateurs des affaires internationales et même locales, la Russie a décidé d’exclure la « bande du palais d’El Mouradia » de la liste des dirigeants et présidents invités à participer aux célébrations de la « Journée de la Victoire » organisées dans la capitale, Moscou. Cet événement, qui revêt une symbolique particulière dans la mémoire russe, est généralement dédié à l’accueil des alliés stratégiques du Kremlin et des amis proches. L’absence du général Chengriha et du président Tebboune à cet événement n’était pas une simple coïncidence, mais portait des messages politiques clairs, considérés par les observateurs comme un indicateur du recul de la position du régime de la bande dans la liste des partenaires fiables de Moscou.
Cette décision intervient à un moment où la Russie a accordé une place de choix à plusieurs pays africains, notamment de la région du Sahel, comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, qui entretiennent des différends avec le régime algérien, accusé de soutenir le terrorisme et le séparatisme dans ces pays. Ce que la Russie a fait est la preuve d’un changement stratégique dans ses priorités régionales et du début d’une nouvelle phase de redéfinition de ses alliances en Afrique. Cette décision inattendue a provoqué un vif mécontentement au sein des cercles officiels du régime des généraux, d’autant plus que notre pays est l’un des plus gros clients d’armes russes à l’échelle mondiale, avec des contrats militaires dépassant les 20 milliards de dollars par an. Malgré cette relation militaire profonde, la Russie a invité d’autres entités et personnalités controversées, parmi lesquelles le maréchal Khalifa Haftar, connu pour ses positions fermes contre l’Algérie en raison de son soutien au terrorisme et à la division de la Libye.
Cela a accentué le choc au sein de la « bande des vieillards militaires », tous les ennemis de l’Algérie ont reçu des invitations de la capitale russe, contrairement à notre pays, qui dépense des milliards de dollars pour acheter du matériel militaire russe obsolète, dans le seul but de se rapprocher du président Poutine et de s’assurer la protection et la bienveillance russes. Cette stratégie s’est retournée contre elle, et notre pays est devenu isolé et rejeté, aussi bien par ses amis que par ses ennemis, tout cela à cause de la politique hostile menée par la bande des généraux, qui soutient le terrorisme et le séparatisme en Afrique.
