L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a perdu ce mardi son appel visant à faire annuler les accusations de corruption portées contre lui devant la Haute Cour de Pietermaritzburg. Ces accusations découlent d’une affaire majeure de corruption liée à un contrat d’armement conclu en 1999, d’une valeur de plusieurs milliards de rands sud-africains. Zuma et la société d’armement française Thales sont accusés de corruption, de blanchiment d’argent et d’extorsion.
Zuma et Thales avaient demandé l’abandon de toutes les accusations, arguant que le décès de deux témoins clés empêchait la confrontation de leurs témoignages devant le tribunal, rendant le procès inéquitable, cependant, le juge Nkosinathi Chili a rejeté cette demande, affirmant que la cour n’avait pas le pouvoir de rejeter les accusations. Il a également écarté l’argument de Zuma selon lequel l’absence des témoins décédés violerait son droit à un procès équitable.
Ainsi, Jacob Zuma, qui occupe actuellement le poste de président d’un parti politique, sera jugé. Cette affaire est l’une des nombreuses dans lesquelles Zuma est impliqué, contribuant au déclin de sa stature sur la scène politique sud-africaine. Ce scandale soulève de nombreuses questions sur l’impact de la corruption sur le paysage politique en Afrique du Sud, où Zuma reste une figure de premier plan malgré les défis juridiques auxquels il fait face.
