Le ministère ghanéen des Affaires étrangères a annoncé la fermeture de son ambassade en Iran et une « évacuation immédiate » des Ghanéens résidant dans le pays, exprimant sa profonde préoccupation face à l’escalade des attaques mutuelles entre l’Iran et l’État d’occupation israélien. Dans un communiqué, le ministère a précisé que cette décision a été prise « par souci de protéger la vie des citoyens ghanéens » dans le contexte des attaques israéliennes persistantes sur Téhéran. Il a indiqué que tous les Ghanéens, y compris les diplomates, les étudiants et les professionnels, seraient évacués par voie terrestre, sans préciser la date de début des opérations d’évacuation.
Le Ghana avait précédemment réduit les activités de son ambassade auprès de l’État d’occupation israélien au strict minimum et a exhorté ses ressortissants présents en Israël à « maintenir un contact constant avec les services consulaires ». Dans un communiqué distinct, Accra a exprimé sa « profonde préoccupation » concernant les attaques israéliennes contre l’Iran le 13 juin, appelant les deux parties à « faire preuve de retenue », à « respecter la Charte des Nations Unies » et à « utiliser les canaux diplomatiques » pour mettre fin au conflit. Au cours des derniers jours, plusieurs pays et organisations africaines ont fermement condamné les attaques israéliennes contre l’Iran, mettant en garde contre leurs répercussions sur l’ensemble de la région du Moyen-Orient, tout en appelant à la négociation et au dialogue.
En revanche, d’autres pays du continent ont exprimé leur solidarité avec l’Iran face à « l’agression israélienne », tandis que certains États africains sont restés silencieux concernant les attaques israéliennes qui ont débuté à l’aube du vendredi, ciblant des sites militaires et nucléaires iraniens, entraînant la mort de commandants militaires, de scientifiques nucléaires et de plusieurs civils.
