Politique

CEDEAO appelle à un dialogue et à un calme dans le Togo après que les manifestants ont tué

La communauté économique des États ouest-africains (CECEAS) a exprimé sa préoccupation face aux récents événements de la République du Togo, en particulier dans la capitale, Lomé, où les affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité ont entraîné un certain nombre de décès et de blessures parmi les citoyens, après s’être abstenu de commenter les événements tout au long des jours des manifestations, Ecowas a publié hier une déclaration exprimant son regret pour ce qui s’est passé et a appelé toutes les parties concernées à rester calmes, à s’engager dans un dialogue et à donner la priorité à l’intérêt public.

La Commission a confirmé son engagement à contribuer à une solution et à exercer des efforts visant à maintenir la stabilité et la sécurité au Togo. Les manifestations ont commencé au Togo début juin pour protester contre la règle continue de Faure Gnassingbé, qui a gouverné le pays depuis 20 ans, après la mort de son père, qui avait lui-même été président depuis près de trois décennies. Les autorités ont initialement arrêté une cinquantaine de dirigeants du mouvement populaire contre le président, notamment des médecins, des personnalités scientifiques et des personnalités culturelles, avant de publier certains d’entre eux plus tard par ordre du procureur général de l’État.

Le 26 juin, des manifestations de masse ont éclaté dans la capitale, Lomé, a appelé par des artistes et des influenceurs sur les réseaux sociaux. Les forces de sécurité ont répondu avec brutalité et violence, entraînant la mort d’au moins sept personnes et la blessure de dizaines, les organisations de défense des droits de l’homme ont critiqué la violence et la répression menées par les autorités de sécurité et militaires et ont appelé à la protection des manifestants. Cependant, les autorités soutiennent que les manifestations sont illégales et perturbent l’ordre public. Les groupes politiques de l’opposition, y compris le mouvement «sans contact constitutionnel», ont appelé à une enquête internationale sur la mort de manifestants, notant que les enquêtes officielles dans le pays se ferment souvent sans obtenir des résultats tangibles.

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