La première conférence nationale pour le dialogue national en Afrique du Sud s’est conclue par un appel vibrant aux citoyens pour qu’ils prennent les rênes et façonnent l’avenir du pays. Dans son discours de clôture, Lindiwe Mazibuko, co-présidente du groupe des personnalités éminentes, a déclaré que les deux derniers jours avaient révélé un esprit exceptionnel chez les Sud-Africains, des jeunes leaders audacieux aux communautés qui ont affirmé leur rôle dans la conduite du changement, elle a ajouté : « Au cours de ces deux jours, nous avons assisté à une énergie vibrante dans ces salles : des personnes qui se sont avancées pour diriger, des voix jeunes qui nous ont rappelé l’importance de l’audace, et des communautés qui revendiquent leur rôle dans la construction de l’avenir ».
Mazibuko a souligné que la conférence n’avait pas pour but de fournir toutes les réponses, mais de poser les bases d’un processus de longue haleine conduit par les citoyens. Elle a déclaré : « Cette conférence fondatrice n’avait pas pour objectif de proposer des solutions définitives, mais d’établir un programme pour un long chemin à venir. Elle est un puissant exemple d’inclusivité et le début d’un processus qui appartient véritablement aux citoyens de chaque communauté ». La première conférence nationale pour le dialogue national s’est tenue sur deux jours à l’Université d’Afrique du Sud (UNISA) à Pretoria, réunissant des représentants du gouvernement, de la société civile, des leaders religieux, des jeunes et des communautés locales pour discuter des défis urgents auxquels le pays est confronté.
Mazibuko a relié ce dialogue à l’histoire de l’Afrique du Sud en matière de construction de consensus, évoquant les négociations de la Conférence pour une Afrique du Sud démocratique (CODESA), l’adoption de la Constitution et la Commission Vérité et Réconciliation. Elle a considéré ces étapes comme un rappel que le dialogue a toujours été au cœur de la démocratie dans le pays. Elle a affirmé : « Ces leçons historiques nous rappellent notre identité commune et notre responsabilité collective. Les Sud-Africains ne fuient pas les défis ; ils les affrontent ensemble ».
