Aujourd’hui, jeudi 21 janvier, l’Éthiopie a lancé un avertissement au Soudan contre la présence d’une tierce cherchant à entraîner les deux pays dans la guerre.
L’agence de presse éthiopienne a cité les paroles du chef d’état-major de l’armée éthiopienne, le général Berhanu Gula, dans lesquels il a déclaré qu’il appelait le Soudan à abandonner la pression qu’il subit pour « entrer en guerre par procuration et s’engager à résoudre le différend frontalier avec l’Éthiopie par le dialogue ».
Le commandant militaire éthiopien a poursuivi: « L’Éthiopie et le Soudan ont une relation à long terme, et Addis-Abeba a joué un rôle efficace dans la résolution pacifique de la crise politique au Soudan, sans nuire au peuple soudanais il y a un an ».
Le chef d’état-major éthiopien a décrit ce qui s’est passé au Soudan « un acte tragique, qu’il n’attend pas du Soudan, qui entretient des relations amicales et historiques avec l’Ethiopie ».
Il a ajouté: « Il y a une tierce partie qui se tient derrière la violation par l’armée soudanaise de la souveraineté éthiopienne avec l’intention de perturber les négociations sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne ».
Les différends frontaliers entre les deux pays ne sont pas un phénomène nouveau mais ont été résolus pacifiquement, et le problème actuel a été exacerbé par le tiers, mais l’Éthiopie n’a pas le désir d’entrer en guerre avec son ami historique, le Soudan et elle veut résoudre le problème » Paisiblement ».
Le commandant militaire éthiopien a appelé le Soudan à résoudre les différends par le biais de négociations et à éviter ce qu’il a décrit comme une « incitation à la guerre » venant d’un tiers pour perturber les négociations du barrage Renaissance, ajoutant: « Nous organiserons bientôt des réunions entre les institutions militaires des deux pays ».
Les relations soudano-éthiopiennes sont témoins d’une escalade des tensions depuis des semaines, dans le contexte des attaques armées aux frontières des deux pays, qui, selon Khartoum, ont été menées par des milices éthiopiennes soutenues par les forces officielles sur le territoire soudanais, tandis qu’Addis-Abeba nie ces accusations, affirmant qu’elle suit de près ce qui s’est passé aux mains d’une milice locale à la frontière Éthiopien soudanais.
