Politique

Les associations islamiques du Burkina Faso appellent à la lutte contre les discours de haine et le terrorisme

L’Union des associations islamiques du Burkina Faso a publié une déclaration appelant à la fin de ce qu’elle appelle les discours de haine et la logique extrémiste qui incitent à perturber la paix et la stabilité publiques. La déclaration appelle également à l’interdiction des insultes et des calomnies, des propos ridiculisant les personnalités religieuses, ainsi que de la description des associations de défense des droits en des termes qui incitent à la discorde et au conflit entre les différentes composantes de la société et les groupes sectaires du pays.

La déclaration des associations islamiques fait suite à la clôture d’un forum universitaire organisé ces trois derniers jours à Ouagadougou, la capitale, sur le thème « L’éthique du discours islamique à l’ère numérique ». Ce forum a abordé les problèmes des discours de haine et de violence propagés par certains utilisateurs des réseaux sociaux, qui incitent à la discorde entre les groupes religieux du pays. Adama Sankadi, secrétaire exécutif de l’Union, a déclaré que la situation ne serait plus la même et que chacun devait adhérer aux valeurs morales du véritable islam et œuvrer à l’adoption d’un discours contribuant à la cohésion et à l’unité au sein de la société. Dans le même contexte, la Fédération des associations islamiques a déclaré que les prédicateurs et les orateurs qui exercent leurs fonctions en dehors du cadre réglementaire établi s’exposent à des sanctions pouvant aller jusqu’à des infractions pénales.

Le Symposium des associations islamiques a eu lieu un mois après l’appel du président de transition Ibrahim Traoré à la désextrémisation de l’islam. Il a déclaré que les groupes extrémistes et terroristes ne devaient pas être qualifiés d’islamiques, car ils contredisent les enseignements de l’islam, qui prône la tolérance, la modération, la tranquillité, la sécurité et la stabilité. En octobre 2024, les associations islamiques du Burkina Faso ont tiré la sonnette d’alarme pour lutter contre l’extrémisme et les discours de haine qui incitent à la discorde entre les adeptes de différentes confessions.

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