Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé sa candidature dans une déclaration vidéo publiée mardi sur ses pages officielles Facebook et Twitter, marquant ainsi son quatrième mandat depuis son arrivée au pouvoir en 2011. « Après mûre réflexion et en pleine connaissance de cause, je vous annonce aujourd’hui ma décision de me présenter à l’élection présidentielle prévue le 25 octobre », a déclaré M. Ouattara. Dans cette déclaration vidéo de 5 minutes 20 secondes, il a ajouté que la Constitution ivoirienne l’autorise à briguer un nouveau mandat présidentiel et que son état de santé le lui permet.
Le président de 83 ans a expliqué que le pays est confronté à « des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent, dont la gestion requiert une expertise », soulignant que « les défis terroristes dans la région et l’incertitude économique internationale constituent une menace pour notre pays ». Il a souligné son souhait que « la chère Côte d’Ivoire demeure un pays prospère, sûr et pacifique », soulignant que « le nouveau mandat sera suivi d’une passation de pouvoir entre les générations, à travers l’équipe que je formerai ». Il a déclaré avoir toujours été fidèle à sa promesse. « Cependant, mes années à la tête de l’État m’ont fait comprendre que le devoir peut parfois aller au-delà d’une promesse de bonne foi », faisant référence à sa précédente promesse de ne pas briguer la présidence.
Il a estimé que les prochaines élections « seront l’occasion de réaffirmer la solidité de nos institutions et les racines de notre démocratie », notant que « toutes les mesures ont été prises pour que les élections se déroulent dans le calme, la démocratie et la transparence ». Il s’est engagé à tout mettre en œuvre pour renforcer « le climat de paix, de stabilité et de sécurité dont notre pays jouit depuis plusieurs années », le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a annoncé, lors d’un congrès tenu en juin dernier, la candidature d’Ouattara à la prochaine élection présidentielle. Le président a répondu qu’il examinerait sa candidature et annoncerait sa position ultérieurement.
