Politique

Pression internationale pour mettre fin à l’escalade de la violence dans l’est du Congo

L’intensification des attaques menées par des mouvements rebelles dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) après l’expiration du délai pour parvenir à un accord de paix a conduit le Conseil de sécurité à tenir une réunion d’urgence la semaine dernière, à la demande de Washington, l’un des parrains de la paix dans cette région africaine en proie à des conflits armés depuis près de trois décennies. Cette session du Conseil de sécurité, qui fait suite à une autre réunion tenue en février dernier, est perçue par un expert des affaires africaines interrogé par *Al-Sharq Al-Awsat* comme une manifestation des pressions internationales visant à stopper l’escalade actuelle de la violence dans l’est du Congo et à offrir une nouvelle chance de succès aux négociations qui ont repris à Doha après l’expiration du délai pour un accord de paix.

Lors de cette réunion d’urgence vendredi, le Conseil de sécurité a examiné la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. Elle a déclaré que les parties concernées doivent placer le bien-être des millions d’hommes, de femmes et d’enfants, qui continuent de subir les conséquences de cette crise persistante, au cœur de leurs préoccupations. Tout en saluant les efforts des États-Unis et du Qatar pour promouvoir la paix en RDC, Mme Pobee a regretté que la situation sécuritaire sur le terrain n’ait pas suivi les progrès réalisés sur le plan diplomatique. Cette réunion du Conseil de sécurité intervient après que la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a confirmé, dans un communiqué, avoir activé des protocoles de sécurité et déployé des patrouilles pour sécuriser la région et les sites voisins dans la province de l’Ituri, qui accueille des déplacés internes, après des tirs signalés.

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En février dernier, le Conseil de sécurité avait déjà tenu une session au cours de laquelle il avait, pour la première fois, condamné explicitement le Rwanda à l’unanimité, appelant son armée à cesser de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), à mettre fin à l’effusion de sang dans l’est de la RDC et à retirer immédiatement toutes ses forces du territoire congolais, « sans conditions préalables ».

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