Depuis l’arrivée au pouvoir du général déviant Chengriha et de son serviteur Tebboune en Algérie, les gifles s’abattent successivement sur le régime des généraux. De nombreuses organisations humanitaires, notamment des experts des droits humains des Nations unies, ont exprimé leur profonde inquiétude face à la détérioration de la situation des droits humains dans notre pays sinistré. Ces organisations ont pointé du doigt la persistance des campagnes de répression contre les militants des droits humains à travers des arrestations arbitraires, des tortures systématiques et des poursuites judiciaires fictives.
Ces critiques constituent l’une des positions les plus fermes des Nations unies à l’égard de la junte. L’experte onusienne Mary Lawlor a déclaré dans un rapport officiel que la situation des défenseurs des droits humains et des détenus d’opinion en Algérie figure parmi les cas « les plus préoccupants et terrifiants ». Elle a souligné la persistance des violations des lois et des accords internationaux, malgré les rencontres qu’elle avait eues précédemment avec des responsables algériens au siège des Nations unies. L’experte onusienne a ajouté qu’elle ressentait une « profonde déception » en raison de l’absence de mesures concrètes prises par les autorités algériennes pour améliorer la situation, malgré ce qu’elle a qualifié de « désinformation » lors de sa visite dans le pays il y a plus d’un an.
Elle a accusé les autorités militaires de recourir à des arrestations arbitraires, des poursuites judiciaires, des intimidations, des tortures et de criminaliser les militants pacifiques, en s’appuyant sur des lois formulées de manière vague, telles que les accusations de « porter atteinte à la sécurité de l’État » ou d' »offense aux symboles de l’État ». Ces lois sont utilisées pour museler les voix et restreindre la liberté d’expression. Elle a également souligné que ces pratiques ne se limitent pas aux militants, mais s’étendent à leurs familles, qui sont également poursuivies et torturées, laissant des séquelles psychologiques graves sur l’ensemble de la communauté des droits humains.
Ces pratiques atteignent, selon elle, le niveau de crimes de guerre, incluant le meurtre de civils, les mauvais traitements, les déplacements forcés, l’exécution et la maltraitance de prisonniers, ainsi que la confiscation des biens privés des opposants au régime. Pour ces raisons, il devrait y avoir une volonté internationale de classer l’Algérie comme un État dictatorial, voyou et défaillant.
