Politique

Le Mali accueille le deuxième sommet de l’Alliance des États du Sahel

La capitale malienne, Bamako, accueille le deuxième sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Les travaux du sommet s’ouvrent le samedi 20 décembre, les chefs d’État des trois pays sont attendus pour des rencontres les lundi et mardi suivants, précédées, dès ce matin, par une session du Conseil des ministres de l’Alliance. Selon des documents préparatoires, le « Conseil des ministres de l’Alliance des États du Sahel » réunit les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité, ainsi que les coordonnateurs des dossiers de développement des États membres. Les travaux se poursuivent sur deux jours, jusqu’au dimanche 21 décembre.

La réunion est présidée provisoirement par le général malien Assimi Goïta, président en exercice de l’Alliance des États du Sahel, avec la possibilité pour le Premier ministre de transition, le général Abdoulaye Maïga, de prendre la présidence des sessions si nécessaire. L’ordre du jour prévoit un bilan de la première année de fonctionnement de l’Alliance, une évaluation de ses principales réalisations, ainsi que des discussions sur l’avancement des négociations en cours avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les ministres devraient également examiner les progrès dans la mise en place des structures confédérales et la poursuite de leur activation.

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso avaient créé en septembre 2023 l’Alliance économique et monétaire connue sous le nom de « AES », initialement conçue comme une alliance de défense face aux menaces terroristes. Quatre mois plus tard, les trois pays annonçaient leur retrait de la CEDEAO, avant de proclamer officiellement, en juillet 2024, la formation d’une confédération. Les États membres font face à des défis sécuritaires similaires, dominés par les attaques répétées du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et de l’organisation État islamique. Cela les a conduits à choisir la Russie comme partenaire stratégique principal et à placer la « souveraineté nationale » au cœur de leurs politiques.

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