Politique

Le Soudan attend avec intérêt un partenariat international pour contrôler les frontières avec l’Afrique centrale

Mercredi, le Soudan a exprimé son aspiration au soutien et au partenariat des Nations Unies pour aider à contrôler les zones frontalières avec le pays d’Afrique centrale.

Cela s’est produit lors d’une réunion à Khartoum, qui a réuni le vice-ministre soudanais des Affaires étrangères, Elham Ibrahim, avec l’équipe d’experts du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la République centrafricaine, selon ce que l’agence de presse officielle a cité d’un ministère des Affaires étrangères, sa déclaration ne précisant pas la date d’arrivée de la délégation.

Elham a déclaré que le Soudan recherchait le soutien et le partenariat des Nations Unies pour aider à contrôler les zones frontalières avec l’Afrique centrale, les situations de réfugiés et la prévention de la criminalité transfrontalière.

Elle a affirmé la détermination du Soudan à poursuivre ses efforts pour ramener la paix et la sécurité en Afrique centrale, par l’intermédiaire des mécanismes régionaux pertinents.

Le 28 octobre 2019, le ministère soudanais des Affaires étrangères a révélé des arrangements pour activer une force tripartite entre le Soudan, le Tchad et l’Afrique centrale pour surveiller les frontières communes.

Cette force a été créée en 2012 pour sécuriser les frontières tripartites, où des groupes armés étaient actifs, en plus des craintes que des éléments des forces ougandaises de l’armée du Seigneur ne s’infiltrent à travers le Congo, puis l’Afrique centrale au Soudan et au Tchad.

Et le 5 janvier, l’Afrique centrale a annoncé la réélection de son président, Arachang Tuadera, pour un second mandat.

L’Afrique centrale a sombré dans le chaos en mars 2013, lorsque les hommes armés de l’alliance « Séléka », dont la plupart étaient musulmans, ont renversé le président de l’époque, François Bozizi, qui était soutenu par la milice chrétienne « Anti Balaka » soutenue par la France.

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Le 9 décembre 2013, les forces françaises, en coopération avec les forces africaines, ont désarmé plus de 7 000 combattants de la « Séléka » et les ont placés dans des casernes de la capitale, Bangui, ce qui a provoqué la colère des musulmans, considérant que ces forces représentaient une mesure de protection pour contre les milices chrétiennes.

 

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