Politique

La violence des milices menace 3 millions d’enfants déplacés en RDC

Un rapport publié par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a averti que la vie et l’avenir de plus de trois millions d’enfants déplacés en République démocratique du Congo sont en danger, compte tenu de l’ignorance et de l’indifférence du monde.

Selon le rapport, une série d’attaques horribles dans l’est du pays, lancées par des combattants utilisant des machettes et des armes lourdes, ont forcé des communautés entières à fuir avec le moins de possessions. Il a déclaré que des familles entières, y compris des enfants, avaient été tuées de manière horrible. Des centres de santé et des écoles ont été pillés et des villages incendiés.

Le rapport de l’UNICEF a appelé à la fin du conflit qui a conduit à l’une des pires crises humanitaires au monde. Les données des Nations Unies montrent que le nombre de personnes déplacées en République démocratique du Congo est de 5,2 millions, ce qui est plus que dans tout autre pays du monde à l’exception de la Syrie. La moitié des personnes déplacées l’ont été au cours des 12 derniers mois.

Les familles déplacées vivent dans des communautés surpeuplées qui manquent d’eau, de soins de santé et d’autres services de base, tandis que d’autres vivent dans des communautés pauvres.

Dans les provinces les plus violentes de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika, plus de huit millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire aiguë.

Edward Bigbeder, représentant de l’UNICEF en RDC, a déclaré que les enfants déplacés ne connaissent que la peur, la pauvreté et la violence, et que génération après génération, il ne peut penser qu’à la survie. « Même ainsi, le monde semble de plus en plus indifférent quant à leur sort. Nous avons besoin de ressources pour continuer à aider ces enfants à avoir un avenir meilleur », a-t-il ajouté.

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Le rapport fait état des témoignages d’enfants qui ont été recrutés parmi les combattants de la milice ou qui ont été victimes d’agressions sexuelles et qui ont subi de graves violations. Fournir une aide aux personnes déplacées est complexe et souvent entravé par l’insécurité et la médiocrité des infrastructures de transport.

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