Politique

Le mouvement du «05 juin» appelle à la dissolution du Conseil national de transition au Mali

Le mouvement du «05 juin» appelle à la dissolution du Conseil national de transition au Mali

Le mouvement << 05 juin-Rassemblement des forces patriotiques >>, dont les manifestations étaient à l’origine du coup d’État militaire du 18 août contre l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keita, a appelé à la dissolution du Conseil national de transition, qui fait office de parlement, le considérant comme «illégal et consommant le budget».

Le mouvement a confirmé, lors d’un rassemblement organisé dimanche à Bamako pour prendre ses distances avec le régime dirigé par «les militaires qui ont confisqué l’autorité du peuple malien», comme il l’a décrit, que «la demande de solution qui a été déposée auprès de la Suprême La Cour ne peut être rencontrée que compte tenu de la solidité de nos arguments et de l’espoir de millions de personnes. En ne traitant plus avec des juges qui reçoivent des ordres, comme c’était le cas jusqu’à récemment ».

Le mouvement a dénoncé « l’existence d’une collusion objective et d’une convergence d’intérêts et d’objectifs entre l’ancien régime évincé et les autorités militaires de transition », expliquant qu’il ne veut pas participer à la décision actuelle, ni l’adopter, ni rester les bras croisés devant de ces transgressions, le mouvement a affirmé que ne pas rester les bras croisés, l’oblige à exprimer son rejet et à continuer à défendre les revendications justes et légitimes du peuple malien, sur la voie d’y répondre par tous les moyens légaux et démocratiques.

Le mouvement appelle à « la tenue de sessions nationales pour rétablir, afin de mettre fin à l’administration boiteuse et aux multiples abus, et pour définir une direction pour l’action publique ».

Les responsables du Mouvement ont clairement indiqué que le rassemblement de dimanche n’était rien de plus que la première étape du processus de correction de la transition politique qu’ils avaient l’intention de lancer et de mener à sa fin, une dispute prévaut entre les putschistes qui contrôlent le pouvoir et le mouvement « 05 juin – Rassemblement des forces nationales », qui se plaint d’avoir été trahi par le conseil militaire, qui ne l’a pas impliqué dans la gestion du pouvoir.

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