Politique

La Chine et la Russie bloquent la publication d’une déclaration sur le Tigré au Conseil de sécurité

La Chine et la Russie bloquent la publication d'une déclaration sur le Tigré au Conseil de sécurité

Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a renoncé à publier un communiqué appelant à la fin des violences dans la région éthiopienne du Tigré, en raison de l’opposition de la Chine et de la Russie, selon des diplomates confirmés à « l’Agence France Presse ».
Après que le conseil eut négocié un projet sur deux jours, un diplomate, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré qu’il n’y aurait pas de déclaration, une deuxième source diplomatique, qui a demandé l’anonymat, a confirmé qu’il n’y a pas de consensus, déclarant: « Il n’est pas prévu d’aller plus loin ».
Un troisième diplomate a clairement fait savoir que la Chine s’opposait à la rédaction de la déclaration, exigeant que l’expression «violence au Tigré» soit supprimée. Cependant, le diplomate a déclaré que cette demande avait été rejetée par les pays occidentaux au sein du conseil, dont l’Irlande, qui a rédigé le document, la Russie soutenait la position de la Chine dans son objection au texte. Depuis le début des violences au Tigré, les deux pays ont déclaré que la question était « une question intérieure pour l’Éthiopie, pas une affaire pour les Nations Unies ».
Les diplomates ont noté que la Chine et la Russie souhaitaient que le projet se concentre uniquement sur la situation humanitaire désastreuse dans la région.
La dernière session du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Tigré a eu lieu le 2 février pour exiger que davantage d’aide humanitaire soit autorisée dans la région. Ce jour-là, la Chine et les membres africains du conseil (Afrique du Sud, Niger et Tunisie) se sont opposés à la publication d’une déclaration du conseil.
Plus tôt vendredi, Human Rights Watch a déclaré: « Les forces érythréennes ont tué des centaines d’enfants et de civils » à Tigré en novembre. Il s’agissait du deuxième rapport important publié la semaine dernière sur les violations accusées par les forces érythréennes dans la ville d ‘ »Aksoum », qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité établie par l’ « Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la culture et la science « (UNESCO), après une enquête d’Amnesty International sur les mêmes faits. Sur » l’assassinat systématique de centaines de civils de sang-froid « par les forces érythréennes.

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