Politique

L’Éthiopie rejette la proposition de « médiation quatuor » pour le dossier du barrage de la Renaissance

L'Éthiopie rejette la proposition de "médiation quatuor" pour le dossier du barrage de la Renaissance

Mardi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a affirmé son rejet de la proposition de « médiation quatuor » de reprendre les discussions sur le dossier du barrage de la Renaissance, et a souligné, en retour, son adhésion à la médiation africaine.
« La question du barrage de la Renaissance peut être résolue sous les auspices des négociations en cours menées par l’Union africaine, qui ne nécessitent pas la participation d’une autre partie dans l’affaire en tant que médiateur », a indiqué la page Facebook du ministère citant la porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Dina. Mufti.
Il a déclaré: << L’Éthiopie croit fermement en la possibilité de résoudre les problèmes africains par des solutions africaines, et que l’Union africaine et la République du Congo (l’actuel président de l’Union africaine) sont pleinement capables de trouver des solutions qui sont dans l’intérêt de tout ».
Il a ajouté que son pays avait assuré à la délégation congolaise, qui lui avait rendu visite récemment dans le cadre de visites similaires en Afrique du Sud, en Égypte et au Soudan, qu’il << avait le droit naturel et légal d’utiliser ses ressources en eau de manière juste et équitable et sans causant beaucoup de tort aux pays en aval ».
Il a déclaré que les questions relatives à la sécurité du barrage et à l’échange d’informations soulevées par la partie soudanaise avaient reçu une réponse adéquate, et le porte-parole a estimé que « cela ne peut pas du tout être un motif de plainte », il a ajouté que « le désir d’adhérer au statu quo des accords de l’époque coloniale sous le nom d’accords contraignants est inacceptable ».
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi s’est rendu au Soudan samedi dernier et a rencontré le président du Conseil de souveraineté, Abdel Fattah Al-Burhan, et le Premier ministre Abdullah Hamdok. Les deux parties ont souligné la nécessité de parvenir à un accord juridique contraignant et équilibré sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne.
L’Égypte a affirmé son soutien à la proposition du Soudan de former un quatuor international comprenant la présidence de l’Union africaine, des États-Unis, de l’Union européenne et des Nations Unies pour servir de médiateur dans ce dossier.

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