Le président nigérian Muhammadu Buhari a confirmé vendredi les engagements de son pays envers l’Accord de Paris lors du sommet sur le climat dirigé par les États-Unis, s’adressant virtuellement à la Maison Blanche depuis Abuja, Buhari a déclaré que depuis 2016, le Nigéria avait entrepris « des programmes majeurs respectueux de l’environnement et du climat », il a déclaré que des cadres institutionnels avaient été mis en place pour réduire les émissions d’ici 2030.
« Au-delà de la fin du torchage du gaz d’ici 2030, le secteur pétrolier et gazier a pris des mesures pour la diversification, les systèmes de gestion des risques, la recherche et le développement (indistincts) en matière d’assurance et la planification de la crise énergétique », a déclaré Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a présenté les objectifs de la nation africaine en matière d’énergie propre et de réduction des émissions de carbone lors du sommet sur le climat dirigé par les États-Unis.
« Dans notre cheminement vers l’objectif 2050, le Kenya a l’intention d’achever sa transition vers les énergies renouvelables. Et l’énergie propre représente déjà environ 90 % de l’approvisionnement total en électricité au Kenya, et nous avons l’intention d’augmenter ce chiffre à 100 % d’ici 2030 », il a dit, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a utilisé son discours pour exhorter les pays développés à aider les pays en développement à atteindre les objectifs climatiques, il a déclaré que les pays les plus pauvres qui contribuent généralement moins aux émissions mondiales, «souffrent souvent le plus des effets dévastateurs du changement climatique».
»Nous appelons les économies développées qui portent historiquement la plus grande responsabilité en matière d’émissions à assumer leurs responsabilités envers les économies en développement. Cela sera vital pour rétablir les liens de confiance entre les économies développées et en développement », a déclaré Ramaphosa, l’Afrique s’est engagée à réduire de 32 % ses émissions d’ici 2030. Le continent élabore actuellement une stratégie pour les émissions de gaz à effet de serre qui sera présentée à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques avant la COP 26 en novembre, a ajouté Kenyatta.
