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Nations Unies : Plus d’un tiers de la population du Tigré souffre de graves pénuries alimentaires

Nations Unies : Plus d'un tiers de la population du Tigré souffre de graves pénuries alimentaires

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a annoncé vendredi que plus d’un tiers de la population de la région assiégée du Tigré en Éthiopie souffre de graves pénuries alimentaires, « Les familles épuisent tous les moyens pour se nourrir, les trois quarts de la population utilisant des stratégies d’adaptation extrêmes pour survivre », a déclaré le Programme alimentaire mondial dans son rapport qui fait état d’une augmentation de la mendicité et de la dépendance à un seul repas par jour, après 15 mois de guerre.

Le programme appelait également toutes les parties à la guerre à accepter un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires et à autoriser « des couloirs de transport officiellement convenus » pour l’aide humanitaire, le rapport indique que moins de 10 % des fournitures nécessaires, y compris des médicaments et du carburant, sont entrées dans la région du Tigré depuis la mi-juillet, le rapport note que toutes les organisations internationales opérant dans le Tigré « sont à court de carburant », leur personnel fournissant les quelques fournitures et services humanitaires restants « à pied », en outre, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré cette semaine qu’il travaillait avec des partenaires d’aide humanitaire pour faciliter les vols de fret quotidiens vers le Tigré afin de transporter des médicaments et des fournitures indispensables, selon l’Associated Press des États-Unis.

L’agence a rapporté que le bureau de santé du Tigré a déclaré que près de 1 500 personnes étaient mortes de malnutrition au cours des quatre derniers mois, dont plus de 350 enfants, la guerre a éclaté en Éthiopie en novembre 2020, lorsque le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé des forces fédérales au Tigré pour contrôler les autorités locales émanant du Front de libération du peuple du Tigré après qu’il a été accusé d’avoir attaqué une caserne de l’armée éthiopienne, Abiy Ahmed a justifié sa décision en disant que les forces du front avaient attaqué les camps de l’armée fédérale et il a juré de remporter une victoire rapide.

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