Société

Archipel des Chagos : Un retour émouvant après 50 ans d’expulsion forcée

Archipel des Chagos : Un retour émouvant après 50 ans d'expulsion forcée

Le bateau envoyé par le gouvernement mauricien est arrivé dans l’archipel contesté des Chagos dans l’océan Indien, transportant une délégation officielle et une expédition scientifique, ainsi qu’un groupe d’indigènes insulaires qui ont été chassé de chez eux par les autorités britanniques près d’un demi-siècle il y a, par une chaude après-midi, sous un ciel clair dans cette partie reculée de l’océan Indien, cinq personnes sont descendues du bateau et se sont précipitées pour embrasser le sable. Ils ont pleuré en faisant leurs premiers pas sur la plage du Pirée Panhos, l’un des plus grands atolls de l’archipel des Chagos.

Le gouvernement mauricien avait déclaré que le but de cette mission était de cartographier les récifs coralliens entourant l’archipel, mais la démarche était considérée comme politique, et s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement mauricien, qui accuse les autorités britanniques en charge de l’archipel d’avoir commis des « crimes contre l’humanité », pour confirmer la justesse de sa prétention à imposer sa souveraineté sur les îles, bien que la plus haute juridiction des Nations Unies ait appelé la Grande-Bretagne à mettre fin à ce qu’elle a décrit comme « l’occupation illégale » de l’archipel, le Royaume-Uni a refusé de céder le pouvoir à Maurice sur l’archipel, sur lequel il a la souveraineté depuis 1814, « C’est un grand moment », déclare Olivier Bancolt, l’un des cinq rapatriés, avant de critiquer le gouvernement britannique comme « raciste » pour avoir ignoré les revendications indigènes de l’archipel pour le droit de revenir et de vivre sur leurs îles.

« C’est notre ville natale. Comment peuvent-ils nous priver de ce droit ? », demande Olivier, presque aussitôt débarqués, les membres de la délégation gouvernementale mauricienne ont entrepris d’ériger une base en béton, pour porter le mât de leur pays, « Ce n’est pas inhabituel. Il est normal qu’un pays hisse son drapeau sur son territoire », déclare le chef de la délégation officielle, l’ambassadeur Jagdish Konjul, faisant référence à une série de décisions des cours suprêmes des Nations unies reconnaissant la souveraineté de Maurice sur le archipel, et appelant la Grande-Bretagne à y mettre fin. » son occupation illégale ».

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