Société

Prostituées algériennes, le peuple ne peut utiliser sa force que sur nous, alors qu’il lèche les chaussures des généraux

Prostituées algériennes, le peuple ne peut utiliser sa force que sur nous, alors qu’il lèche les chaussures des généraux

Avec le début de la saison estivale, de nombreuses villes algériennes, notamment les villes côtières, qui surplombent la mer Méditerranée, ont été témoins d’un mouvement populaire contre un certain nombre d’hôtels et de boîtes de nuit, qui, selon les citoyens, sont devenus des repaires de prostitution, une accusation que certains hôteliers démentent, les bordels étant interdits par la loi, mais le phénomène demeure en Algérie.

« Le peuple veut que les prostituées partent », c’est le slogan affiché à l’entrée de nombreuses villes côtières algériennes, il y a quelques jours, des dizaines de jeunes se sont soulevés et ont défoncé les façades de plusieurs hôtels et discothèques, accusant leurs propriétaires de favoriser la prostitution, tandis que les autorités locales reconnaissaient également que le phénomène était devenu alarmant et que les revendications des habitants étaient légitimes, et il y a un jour, le calme est revenu dans les villes, d’après ce qu’on nous a dit, les prostituées ont refusé de quitter les villes, tandis que les responsables des agences immobilières ont refusé de nous parler, mais certaines des prostituées ont accepté de parler, y compris la fille Bayonah, et elles ont blâmé les gens qui pratiquent ce métier sans permis, et elle a ajouté, le peuple algérien n’a de pouvoir que contre les prostituées, et si c’étaient des hommes, ils auraient exigé le départ des généraux qui à cause d’eux  nous pratiquons la prostitution, les Algériens n’ont qu’une longue langue, leurs actions sont très courtes, ils battent les prostituées et en même temps ils lèchent les chaussures des généraux, alors que la majorité des hôteliers ciblés par les jeunes en colère refusent de parler à notre site.

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