Société

Le vol et la trahison : des traits culturels ancrés dans l’ADN algérien

Le vol et la trahison : des traits culturels ancrés dans l'ADN algérien

Il existe en sociologie une théorie selon laquelle le traitement de tout phénomène social présent au sein d’une société est de le présenter clairement à cette même société, avec une précision et une exactitude accrues, afin de révéler le vrai visage de ladite société. En tant qu’analyste politique et social de ce qui se passe autour de moi dans mon pays, l’Algérie, je peux vous assurer que le vol, la trahison et le complot sont devenus des marques purement algériennes. En effet, 80% des voleurs en Europe sont des Algériens. Cependant, je vous invite, cher Algérien, à bien lire mon article et à en comprendre le sens avant de vous emballer, comme cela arrive souvent.

La première chose que nous avons trahie dans notre courte histoire a été le droit à l’autodétermination et à la désignation d’un président élu par le peuple qui conduirait le pays vers la justice sociale et la prospérité. Nous avons accepté le coup d’État mené par le général Chengriha et sa bande, ainsi que leur règne injuste sur notre pays. Nous nous sommes contentés des restes qu’ils ont jetés dans leurs dépotoirs, nous battant pour ces déchets. Celui qui gagne quelques miettes crie inconsciemment « Vive Tebboune ». Quant à ceux d’entre nous qui étaient des citoyens honnêtes et qui se sont opposés à cette dictature, ils ont été les premiers à être accusés de trahison et de collusion avec l’ennemi du peuple. Nous avons également trahi nos pays voisins qui nous ont aidés à obtenir notre indépendance. En effet, dès que nous sommes devenus libres, tous les pays sont devenus nos ennemis, surtout nos voisins. Cette ingratitude est la quintessence de la trahison.

  La lutte des généraux en Algérie se terminera-t-elle par la révélation des emplacements des missiles balistiques à longue portée de fabrication nord-coréenne ?

Mais les trahisons ne se sont pas arrêtées là. Elles ont atteint un point tel que les maisons de retraite, dans lesquelles les enfants jettent leurs pères et leurs mères, sont bondées de personnes âgées. Quiconque ne trouve pas de lit est jeté à la rue sous prétexte de la « nouvelle Algérie ». Et le plus étrange dans tout cela est que les hommes algériens, dès que leur femme tombe malade d’une maladie chronique ou d’une maladie maligne, s’empressent de divorcer et de la remplacer par une nouvelle victime, même s’ils ont déjà une dizaine d’enfants avec elle.

C’est ce qu’a déclaré Mme Gasmi Samia, présidente de l’association nationale Nour Doha pour la prise en charge du cancer. Selon elle, des dizaines de milliers de femmes algériennes ont été abandonnées par leurs maris après avoir découvert qu’elles avaient un cancer du sein. Certaines d’entre elles sont entrées directement dans un état de dépression, ce qui a poussé certaines d’entre elles à recourir au suicide ou à s’enfuir dans l’inconnu. D’autres sont entrées dans un état de dépression sévère et ne sont plus en mesure de coopérer avec les médecins pour recevoir un traitement, car elles se sentent alors inférieures et perdent confiance en elles-mêmes et en leur entourage. Pour certaines femmes, la perte d’un sein est perçue comme un symbole de féminité. La porte-parole a ajouté que l’excuse de certains hommes pour leur acte est basée sur leur perte de masculinité et d’honnêteté. Cet acte découle de leur égoïsme et de leur amour pour eux-mêmes seulement, et de leur manque de respect pour la relation qu’ils partageaient avec leurs partenaires de vie. Ces femmes ont sacrifié leur vie pour leur confort et leur bonheur, mais un citoyen de ce genre n’est ni bon ni porteur d’espoir.

  IFC, partenaire de l'IDH pour améliorer l'accès à des services de diagnostic de santé de qualité en Égypte
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top