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Tournée avec les garde-côtes tunisiens en Méditerranée et le commandant des opérations dit que la priorité est de sauver des vies

Tournée avec les garde-côtes tunisiens en Méditerranée et le commandant des opérations dit que la priorité est de sauver des vies

De nombreuses organisations tunisiennes et internationales de défense des droits de l’homme critiquent la gestion du dossier de l’immigration par les autorités locales en termes de poursuite et d’expulsion hors des frontières du pays, au large du gouvernorat tunisien de Sfax, devenu une plaque tournante pour les migrants d’où ils embarquent pour tenter de traverser la Méditerranée en vue d’atteindre l’Europe, les garde-côtes mènent des opérations d’interception et de sauvetage des migrants tunisiens et de la sous-région. pays d’Afrique saharienne menacés de noyade.

« L’une de nos premières priorités est de sauver des vies humaines, cela ne fait aucun doute », a déclaré à l’AFP le commandant des opérations de sauvetage des clandestins, Muhammad Burhan al-Shammtouri, après 24 heures de mer à la recherche de migrants partis de Sfax. il y a deux jours, environ 94 000 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes depuis le début de l’année, soit plus du double du nombre enregistré à la même période l’an dernier, selon les chiffres publiés par le ministère italien de l’Intérieur, les Nations Unies indiquent que plus de 1 800 personnes sont mortes depuis janvier dans la région centrale de la Méditerranée, la route migratoire la plus dangereuse au monde.

Et en fin de semaine dernière, un bateau qui partait de Sfax a coulé, faisant au moins 11 morts et 44 disparus, Muhammad Burhan al-Shammtouri explique depuis le bateau de sauvetage des garde-côtes transportant des dizaines d’immigrants tunisiens et de nationalités de pays d’Afrique subsaharienne qui ont été secourus au large de Sfax, que « trois bateaux en panne ont été retrouvés, et les migrants en ont été secourus , et les opérations de sauvetage n’ont pas été faciles pour nous ».

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Dans un rapport publié mi-juillet, l’organisation non gouvernementale « Human Rights Watch » a dénoncé les « actions dangereuses en mer » menées par certaines unités des garde-côtes lors d’opérations d’interception d’immigrés, une équipe de l’Agence France-Presse a accompagné les garde-côtes lors d’une mission de 24 heures, au cours de laquelle 216 immigrés ont été interceptés, « dont 75 Tunisiens et le reste de nationalités d’Afrique subsaharienne », selon Al-Shamtouri, qui ajoute :  » Depuis le début de ce mois et dans une dizaine de jours seulement.

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