Société

La xénophobie est en hausse en Afrique du Sud, notamment contre les Zimbabwéens

La xénophobie est en hausse en Afrique du Sud, notamment contre les Zimbabwéens

L’Afrique du Sud vit sous l’influence d’une xénophobie croissante, face à une situation sociale et économique très dégradée et à un taux de chômage record de plus de 30 pour cent. Les villes et les quartiers populaires autour des villes, comme Johannesburg et Pretoria, sont souvent le théâtre d’attaques contre des immigrés d’origine africaine, sous les yeux des autorités du pays, mais cette situation est devenue alarmante, surtout avec ces tensions qui s’intensifient et les élections générales approchent. Le Parti de l’Alliance nationale, parti d’opposition, est intervenu pour alimenter cette haine et mettre de l’huile sur le feu, notamment contre les immigrés zimbabwéens, qui représentent la plus grande communauté étrangère en Afrique du Sud. Ce parti appelle à empêcher l’inscription des étudiants zimbabwéens dans les écoles du pays et à démettre les Zimbabwéens de leurs fonctions.

Des membres du parti, dirigés par le vice-président Kenny Kunene, candidat au poste de Premier ministre de la province de Gauteng, qui comprend Johannesburg et Pretoria, se sont rendus dans une école de Pretoria pour protester contre l’admission d’étudiants étrangers, exigeant qu’ils soient remplacés par des étudiants étrangers d’Afrique du Sud. En plus d’exiger que la direction de l’école destitue le président de l’Association des parents d’élèves, qui est d’origine zimbabwéenne, et interdise l’enseignement de la langue « Shona », qui est la langue parlée au Zimbabwe. Les membres du parti ont également patrouillé la frontière avec le Zimbabwe, à Beitbridge, afin de cibler les personnes soupçonnées de traverser illégalement la frontière. En outre, le parti a appelé à la vérification des licences, des documents de séjour, des visas de travail et des demandeurs d’asile des citoyens zimbabwéens de 1994 à 2024.

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