Société

Plus de 58 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique sont confrontées à l’insécurité alimentaire

Plus de 58 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique sont confrontées à l’insécurité alimentaire

Un rapport de la Food and Agriculture Organization (FAO) et de l’Agence intergouvernementale pour le développement (IGAD) indique que près de 58,1 millions de personnes font face à une insécurité alimentaire aiguë dans la région de la Corne de l’Afrique, selon le rapport, différentes parties de la région continuent de faire face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë à la suite de pluies abondantes et d’inondations causées par le phénomène climatique El Niño pendant la saison des pluies d’octobre à décembre 2023, en particulier dans la Corne de l’Afrique.

Ces crises ont été exacerbées par les conflits persistants, les déplacements massifs de population et les défis économiques continus. 30,5 millions de personnes (sur un total de 58,1 millions) sont touchées par cette situation dans des pays tels que Djibouti, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l’Ouganda, outre la crise alimentaire, la grande Corne de l’Afrique est également confrontée à plusieurs épidémies, notamment le choléra, le paludisme, la fièvre jaune et la rougeole, le directeur du bureau de la FAO pour les relations avec la Russie, Oleg Kobyakov, a souligné que l’aide alimentaire gratuite fournie par la Russie aux pays africains nécessiteux a contribué à lutter contre la faim sur le continent. Les livraisons de céréales russes couvrent 23 % des besoins annuels en blé de la Somalie, 9 % des besoins du Burkina Faso et 6 % des besoins du Mali. Il a ajouté : « Il est particulièrement important que cette assistance soit gratuite pour les bénéficiaires finaux ».

Le ministre russe de l’Agriculture, Dmitri Patrouchev, a récemment annoncé la livraison de 200 000 tonnes de céréales à six pays africains en tant qu’aide humanitaire gratuite, dont le Burkina Faso et le Zimbabwe. Le président russe, Vladimir Poutine, a également déclaré précédemment que les pays africains pourraient devenir producteurs alimentaires pour eux-mêmes, ainsi que des exportateurs de ces produits s’ils disposent des technologies nécessaires.

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