Société

La migration clandestine vers l’Italie via la Tunisie est relativement en baisse

La migration clandestine vers l'Italie via la Tunisie est relativement en baisse

Environ 690 migrants tunisiens ont atteint illégalement les côtes italiennes depuis le début de l’année en cours, soit une baisse de 42 % par rapport à la même période en 2023, selon les statistiques d’une organisation non gouvernementale tunisienne, le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) attribue cette diminution des passages illégaux aux conditions climatiques défavorables et aux mesures prises par les autorités aux points de départ des migrants en Tunisie et en Libye.

La semaine dernière, la Garde nationale tunisienne a repêché les corps de cinq migrants et en a sauvé 77 autres au large des côtes sud et centrales du pays, selon le FTDES, une organisation tunisienne spécialisée dans les questions d’immigration, 1313 migrants illégaux de différentes nationalités ont perdu la vie et 1793 autres ont disparu au large des côtes tunisiennes en 2023, alors qu’ils tentaient d’atteindre l’Europe de manière clandestine, pendant la même période, plus de 17 000 migrants, dont 4000 mineurs, ont atteint les côtes italiennes en provenance de Tunisie, soit une légère baisse de 4,5 % par rapport à 2022, les raisons qui poussent les migrants tunisiens à quitter leur pays sont complexes, et il n’y a pas un seul facteur responsable de cette augmentation des départs. Plutôt, les décisions des migrants irréguliers tunisiens, qui constituent la force motrice derrière ces chiffres croissants, sont influencées par une combinaison de facteurs économiques et sociaux.

Voici quelques-unes de ces raisons :

Situation économique difficile : L’économie tunisienne a connu des difficultés, ce qui a entraîné un manque d’opportunités d’emploi et des perspectives de carrière limitées, répercussions sociales du chômage ou du sous-emploi : Le chômage et le sous-emploi ont des conséquences sociales importantes, notamment la frustration et le désespoir, pessimisme envers les dirigeants politiques : Certains migrants ont perdu confiance dans la capacité ou la volonté des dirigeants politiques tunisiens d’améliorer la situation du pays, conditions climatiques défavorables : Les conditions météorologiques peu propices ont également joué un rôle dans la décision de quitter la Tunisie.

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