L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de l’ONU a déclaré que 21 migrants étaient morts et 23 autres étaient portés disparus après qu’un bateau transportant 77 personnes a chaviré au large des côtes de Djibouti, le deuxième incident de ce type en deux semaines, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré dans un message sur la plateforme de réseautage social X que parmi les passagers du bateau se trouvaient des enfants. Tania Pacifico, chef de son bureau à Djibouti, a déclaré que le nombre de morts était en hausse par rapport au précédent chiffre annoncé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de 16 morts. 33 autres personnes ont été sauvées de l’eau, a-t-elle dit, ajoutant qu’elles et tous les morts étaient des Éthiopiens.
“Ce qui est extraordinaire, c’est que nous avons eu un autre naufrage d’un navire transportant 38 citoyens éthiopiens il y a moins de deux semaines”, a déclaré Pacifico. Au moins 38 personnes, dont des enfants, sont mortes dans le naufrage au large des côtes de Djibouti, elle a ajouté que le bateau renversé mardi naviguait vers Djibouti depuis le Yémen. “Ces chiffres ont augmenté au cours des derniers mois”, a déclaré Pacifico, l’ambassadeur d’Éthiopie à Djibouti, Berhanu Tsegaye, a exprimé ses condoléances. « Les voyages illégaux de Djibouti vers les pays du Moyen-Orient sont très dangereux et nous perdons constamment la vie de nos citoyens”, a-t-il ajouté, des dizaines de milliers de migrants de la Corne de l’Afrique, principalement d’Éthiopie et de Somalie, quittent le continent par Djibouti, dans le but d’atteindre l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe pour trouver du travail, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) affirme que beaucoup échouent et que des milliers de personnes sont bloquées au Yémen où elles vivent dans des conditions difficiles. Les noyades sont courantes dans les eaux au large de Djibouti pendant que les migrants sont en voyage. Selon des responsables, près de 1 000 personnes ont été enregistrées comme mortes ou disparues dans la même région au cours de la dernière décennie.
