Société

En nouvelle Algérie, les adultes ne travaillent pas et les enfants naïfs, dans les ateliers et les usines, sont victimes de harcèlement et de viols

Le 1er mai coïncide avec la Journée internationale des travailleurs, ou fête du travail, comme elle est connue à l’échelle mondiale. Ce jour-là, les travailleurs du monde entier célèbrent leur rôle et leur travail. Les syndicats mondiaux profitent de cette occasion pour faire valoir leurs revendications légitimes et rappeler l’importance cruciale de la classe ouvrière dans la relance de l’économie et la satisfaction des besoins de l’État dans des conditions saines et appropriées. Mais ici, en Algérie, la situation est tout autre. La majorité de la main-d’œuvre vient de l’étranger, d’Asie, d’Afrique, et même d’Amérique latine, tandis que les gestionnaires et les hauts responsables sont tous turcs ou européens, principalement de France et de Turquie. Où sont donc nos travailleurs à nous dans ce mélange hétéroclite d’individus ? Qui fait tourner la roue de notre économie ? Et qui profite de nos richesses ?

La loi algérienne définit un chômeur comme une personne âgée de 15 à 50 ans, sans emploi, qui déclare être capable de travailler et qui recherchait un emploi lors de l’enquête nationale. Cette loi injuste et cruelle condamne ainsi un enfant, qui devrait être en train de jouer et de s’amuser, à des travaux pénibles dans des conditions difficiles. Au lieu de fournir un environnement sain à ces enfants, à un âge sensible et durant une longue période d’adolescence, la loi les jette dans les garages des usines, où ils sont exposés aux pires formes de maltraitance. Ils apprennent les insultes, les grossièretés et les injures. Pire encore, selon les statistiques, la majorité des enfants travaillant dans les usines et les ateliers ont été victimes de harcèlement sexuel et de viols violents de la part de leurs employeurs.

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Personne ne parle de ce crime répandu dans le pays, bien que tout le monde en soit conscient et garde le silence. De plus, avec cette loi absurde, la majorité des citoyens sont considérés comme chômeurs, ce qui est une vérité indéniable, car nous sommes un peuple qui ne mange pas ce qu’il cultive ni ne coud ce qu’il porte. Nous sommes simplement une société de consommation, ne produisant rien d’autre que des drogues et des pilules hallucinogènes. Sans les richesses naturelles que Dieu nous a données, comme le gaz et le pétrole, nous serions aujourd’hui le pays le plus pauvre et le plus méprisé d’Afrique. Un peuple qui ne se préoccupe que de satisfaire ses désirs primaires ne peut pas être attendu pour construire un avenir digne des générations à venir…

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