Société

Un tribunal égyptien a décidé que l’enseignement de l’arabe et de l’histoire devait être obligatoire dans les écoles internationales

Le Tribunal administratif du Conseil d’Etat a décidé hier, mercredi, d’accepter les recours déposés par le ministre de l’Education Mohamed Abdel Latif contre un certain nombre de parents d’élèves d’écoles internationales en Egypte. Les recours concernent l’enseignement de l’arabe et de l’histoire dans les écoles étrangères. La décision du tribunal a accepté 47 recours déposés par le ministre de l’Éducation contre un certain nombre de parents d’élèves d’écoles internationales. Les recours ont été déposés contre une décision de justice égyptienne rendue en janvier dernier, qui a annulé la décision du ministre de l’Éducation d’ajouter les matières de langue arabe et d’histoire à la note globale des élèves des écoles internationales et des diplômes américains.

La décision du tribunal administratif de janvier dernier a déclaré que la décision du ministre de l’Éducation ignorait les règles régissant l’éducation internationale et qu’elle portait préjudice aux élèves des écoles internationales et au système éducatif suivi par leurs écoles, qui sont accréditées par les systèmes éducatifs internationaux. Les parents d’élèves des écoles internationales considèrent que la décision du ministre de l’Éducation constitue un lourd fardeau pour leurs enfants et place les élèves des écoles internationales dans une position injuste par rapport à leurs homologues du secondaire. Ils ont souligné que la décision oblige les étudiants britanniques titulaires d’un certificat à étudier 12 matières au lieu de 10, alors que leurs homologues du secondaire n’étudient que cinq matières, créant ainsi un sentiment d’injustice et d’inégalité.

Un certain nombre de parents ont lancé des campagnes sur les réseaux sociaux contre la décision du ministre, en lançant des hashtags tels que « Non à la destruction des lycées britanniques » et « Non à la destruction de l’éducation internationale ». L’avocat Amr Abdel Salam, qui représente les étudiants britanniques concernés, a écrit dans un message sur sa page Facebook que la décision ministérielle portait atteinte aux intérêts des étudiants et provoquait des tensions au sein des familles égyptiennes qui investissent dans l’éducation internationale de leurs enfants.

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