Société

The Times : Le ministre sud-africain de la Police accusé de collusion avec des gangs assassins

Selon un article publié par le Times, un haut responsable de la sécurité a accusé le ministre sud-africain de la Police, Senzo Mchunu, d’avoir reçu des paiements d’un suspect de corruption et d’avoir entravé les enquêtes sur les assassinats politiques de personnalités importantes, Nhlanhla Mkhwanazi, chef de la police provinciale du KwaZulu-Natal, a déclaré lors d’une conférence de presse télévisée que M. Mchunu avait reçu des paiements d’un suspect de corruption, confisqué des dossiers d’enquête sur des assassinats politiques impliquant des officiers supérieurs et gelé des dossiers impliquant des personnalités influentes.

Selon l’article, M. Mkhwanazi a affirmé que ses enquêtes avaient montré que « des politiciens, des policiers, des employés des services pénitentiaires, des procureurs et des membres du système judiciaire étaient sous le contrôle de gangs de trafiquants de drogue et d’hommes d’affaires », ajoutant disposer de preuves étayant ces affirmations, qui n’avaient pas encore été rendues publiques. M. Mkhwanazi a annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle sur cette affaire et s’est engagé à poursuivre la « guerre » contre les éléments corrompus au sein de l’appareil d’État. Le rapport cite le président Cyril Ramaphosa, qui a qualifié l’affaire de « grave menace pour la sécurité nationale », soulignant que le gouvernement donnerait la priorité à l’enquête.

De son côté, M. Mchunu, ancien Premier ministre du KwaZulu-Natal, a nié les accusations, les qualifiant d’« allégations non fondées », soulignant que son intégrité ne serait pas compromise par des déclarations non fondées, selon le rapport. Le rapport indique que l’opposition a exigé la révocation immédiate du ministre, que l’Alliance démocratique a demandé une session d’urgence du Parlement et que les Combattants pour la liberté économique ont réclamé la suspension de M. Mchunu dans l’attente de la conclusion des enquêtes. Le rapport souligne que l’aggravation de la corruption et de la violence politique compromet la stabilité du pays, l’Afrique du Sud étant classée septième au niveau mondial dans l’Indice de criminalité organisée 2023, selon l’Initiative internationale de Genève.

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