Le gouverneur par intérim du Kassala, Al-Sadig Mohamed Al-Azraq, a révélé jeudi que les forces de sécurité avaient libéré 65 otages étrangers des mains de trafiquants d’êtres humains. Dans un communiqué de presse, Al-Azraq a déclaré : « Dans le cadre de ses campagnes de sécurité annoncées contre les gangs criminels et les hors-la-loi, la force conjointe a libéré plus de 65 otages des mains de trafiquants d’êtres humains de diverses nationalités originaires de pays voisins». Il a précisé qu’ils étaient enchaînés et que certains étaient dans un état de santé critique.
Il a indiqué soutenir le comité de sécurité de l’État, dirigé par la 41e brigade d’infanterie, dans l’opération de libération. Il a expliqué que les forces de sécurité avaient saisi 10 voitures et motos volées, ainsi que de l’alcool étranger. Le gouverneur s’est engagé à ne pas relâcher ses efforts en matière de sécurité, qu’il considère comme une ligne rouge. Il a ajouté : « Depuis que nous avons déclaré la guerre à la criminalité et aux criminels, nous nous sommes engagés à y répondre avec la plus grande fermeté» Le gouverneur a déclaré que les campagnes de sécurité se poursuivraient pour éliminer les sources de criminalité et de criminalité. Il a appelé les citoyens à coopérer avec les autorités pour fournir des informations et signaler tout phénomène négatif, l’État prévoyant d’affecter des numéros spécifiques pour recevoir les signalements.
Il a poursuivi : « Les services de sécurité de Kassala ont confirmé des informations sur des activités et des scènes de crime, et celles-ci seront traitées conformément aux évaluations de sécurité». De son côté, le général de brigade Ahmed Daoud, commandant de la 41e brigade d’infanterie, a déclaré que l’opération de libération des otages étrangers s’inscrit dans le cadre des plans de sécurité annoncés et de la lutte contre la criminalité, les menaces à la sécurité et les pratiques néfastes, début septembre, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé avoir accueilli 321 personnes originaires d’Éthiopie, d’Érythrée et de Somalie, qui lui avaient été adressées à la suite d’une campagne de sécurité menée par les autorités de Kassala, dans l’est du Soudan, contre le trafic et la traite d’êtres humains.
