Société

Réduire l’aide internationale entraîne une augmentation des bateaux de migrants Africains

Dans un article d’opinion publié par le journal *The Independent*, la députée britannique travailliste Sarah Champion a vivement critiqué le gouvernement de son pays pour avoir réduit l’aide internationale dans les zones de conflits, estimant que cela ne fait qu’aggraver la crise des réfugiés. L’écrivaine a souligné que négliger les causes profondes des déplacements et de la migration irrégulière, telles que les guerres, la pauvreté et les problèmes climatiques, pousse davantage de personnes à emprunter des voies migratoires dangereuses à la recherche de sécurité, ce qui menace la stabilité locale et internationale. Elle a précisé que le gouvernement britannique déploie d’importants efforts pour réduire le nombre d’arrivées irrégulières, mais ignore un outil efficace qui pourrait dissuader les gens de risquer leur vie en embarquant sur des bateaux de migration irrégulière.

Selon elle, cet outil réside dans les programmes d’aide ciblant les causes profondes qui poussent les populations à chercher refuge et à quitter leur pays pour l’Europe, telles que les guerres, la violence communautaire, les violations des droits humains, l’aggravation de la pauvreté, ainsi que les impacts croissants du changement climatique, d’après l’écrivaine, la majorité des personnes qui prennent ces bateaux de migration irrégulière proviennent de pays en proie à des conflits et des crises humanitaires, comme l’Afghanistan, le Soudan, la Syrie et l’Érythrée. Une enquête menée par la Commission du développement international du Parlement britannique, présidée par l’écrivaine, a conclu que le gouvernement britannique n’a pas de plan pour faire face à la crise des déplacements, qui laisse des séquelles tragiques sur les demandeurs d’asile qui finissent par atteindre les côtes du Royaume-Uni.

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L’enquête a révélé une aggravation des crises humanitaires dans diverses régions, soulignant que deux millions de Rohingyas ayant fui la Birmanie cherchent encore un refuge sûr au Bangladesh, qu’un million de réfugiés du Soudan du Sud et de Somalie se trouvent en Éthiopie, et qu’un grand nombre de déplacés sont présents en Ouganda. L’écrivaine a ajouté que les ministres britanniques ont reconnu que ces pays pourraient ne recevoir aucun financement, en raison d’une réduction de 5 milliards de livres sterling du budget de l’aide internationale au cours des deux prochaines années, due à une pénurie de ressources disponibles.

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