Société

La désertification est une crise mondiale persistante, exacerbée par la sécheresse et le changement climatique surtout en Afrique

La hausse des températures et une mauvaise gestion des catastrophes ont entraîné une augmentation des taux de désertification dans le monde entier. Outre la sécheresse et la baisse de la productivité agricole, les effets de la désertification ne peuvent être ignorés. Selon les experts, pour atténuer les taux élevés de dégradation des terres observés dans de nombreuses régions du monde, une gestion efficace des risques est essentielle. La désertification a différentes définitions, mais elle est plus fréquente dans les zones semi-arides et subhumides. En termes simples, on peut la décrire comme des zones à précipitations faibles ou variables. Un autre facteur est la dégradation des terres d’origine humaine, résultant de la croissance démographique et de la déforestation généralisée.

Selon les Nations Unies, une zone du monde d’une superficie équivalente à celle de l’Égypte, soit environ 100 millions d’hectares de terres arables et productives, est dégradée chaque année par la sécheresse et la désertification, principalement en raison du changement climatique et d’une mauvaise gestion des terres. La dégradation des terres est un problème mondial systémique dont l’ampleur est remise en question depuis des décennies. Selon une étude réalisée par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, les zones arides représentent aujourd’hui 40,6 % de la superficie totale des terres émergées de la planète (hors Antarctique), la population des zones arides a doublé au cours des 30 dernières années pour atteindre 2,3 milliards d’habitants, soit plus de 25 % de la population mondiale. Dans le pire des scénarios de changement climatique, ce chiffre pourrait atteindre 5 milliards d’ici 2100.

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L’étude de l’ONU indique qu’environ 77 % de la superficie terrestre de la planète est devenue plus sèche au cours des trois décennies (jusqu’en 2020) par rapport aux 30 années précédentes. L’ONU prévoit que les effets de la désertification déplaceront environ 50 millions de personnes d’ici 2030 en raison de la hausse des températures, de la déforestation généralisée et des dommages causés aux écosystèmes dans de nombreuses régions du monde. Les experts soulignent que, compte tenu de l’évolution actuelle des paysages et du climat, une nouvelle approche mondiale fondée sur une action proactive et des efforts de gestion des risques est essentielle.

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