Economie

La pandémie de COVID-19 aggrave le harcèlement et les violations de la confidentialité des données par les prêteurs d’argent mobile en Kenya

La pandémie de COVID-19 aggrave le harcèlement et les violations de la confidentialité des données par les prêteurs d'argent mobile en Kenya

Les prêteurs numériques ont continué à harceler les défaillants et à violer leurs droits sur les données des consommateurs. C’est selon le rapport de référence de l’industrie de la fidélisation des clients du 1er trimestre 2021 d’Ajua publié récemment.

Le rapport, qui couvrait l’expérience client dans 12 secteurs au Kenya, a révélé que les prêteurs d’argent mobile continuent de bafouer les politiques de confidentialité des données pour faciliter le recouvrement des créances, allant jusqu’à appeler les contacts des personnes et à publier leurs dettes sur les profils de leurs clients sur les réseaux sociaux. Cela a été exacerbé par la pandémie de COVID 19 qui a conduit à de faibles dépenses de consommation et à des défauts de paiement massifs. En conséquence, la majorité des prêteurs d’argent mobile ont eu du mal à récolter des bénéfices commerciaux.

Un client a raconté à Ajua comment l’un des prêteurs a même menacé d’utiliser son compte de réseau social pour créer un groupe afin de collecter des fonds pour eux, cela va à l’encontre des lois du Kenya sur la protection des données qui ont été promulguées en 2019. Ces lois visent à empêcher l’utilisation abusive des données personnelles, à renforcer les droits fondamentaux des individus et à prescrire des sanctions aux entreprises qui violent ces droits de données des consommateurs.

Le délégué à la protection des données d’Ajua, John Walubengo, était membre du groupe de travail sur la protection des données (2018) qui a défini les politiques et le projet de loi qui est devenu plus tard la loi sur la protection des données (2019), «Ces lois renforcent les droits des consommateurs en leur permettant d’exercer leurs droits de propriété sur les données personnelles que les entreprises collectent à leur sujet. Ces droits incluent, mais sans s’y limiter, le droit au consentement, le droit à l’oubli, le droit à la rectification des données, le droit d’être informé des violations de données, entre autres, dit Jean.

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