Le FMI a annoncé qu’une équipe de ses représentants entamerait une visite en Angola cette semaine, dans le cadre de consultations avancées visant à conclure un accord sur un nouveau prêt avec le gouvernement afin de faire face aux pressions financières causées par le déclin de l’économie du pays, dépendante du pétrole. Cette initiative intervient alors que l’Angola, deuxième exportateur de pétrole brut d’Afrique subsaharienne, est confronté à des pressions financières croissantes en raison de la baisse des prix mondiaux du pétrole. Le mois dernier, le pays a été contraint de verser 200 millions de dollars à JP Morgan à titre de marge sur un swap de rendement financier, après que celle-ci lui a demandé d’augmenter les garanties d’un prêt adossé à des obligations angolaises.
Le FMI n’a pas divulgué plus de détails sur la mission ni sur les résultats attendus de celle-ci, mais la ministre angolaise des Finances, Vera Davies de Sousa, a déclaré à Reuters au début du mois dernier que la baisse des prix du pétrole avait poussé le pays à conclure des accords de prêt avec des partenaires internationaux. Le ministre a déclaré que la possibilité de conclure un nouvel accord de prêt avec le Fonds monétaire international (FMI) est devenue plus probable en raison du ralentissement économique, soulignant que le gouvernement continue d’évaluer toutes les implications financières de ce ralentissement.
L’Angola a basé son budget 2025 sur des prix du pétrole atteignant 70 dollars le baril, mais les contrats à terme sur le brut Brent ont atteint 60 dollars le baril, leur plus bas niveau en quatre ans.
Ces développements surviennent alors que l’Angola cherche à renforcer sa stabilité financière dans un contexte de volatilité des marchés mondiaux de l’énergie, notamment après les récents tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump.
