Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement fédéral du Nigeria ont signé un protocole d’accord par lequel le Nigeria s’engage à fournir 500 millions de dollars US sur 15 ans pour prolonger le Fonds fiduciaire du Nigeria, renforçant ainsi le rôle de leader du Nigeria dans le financement du développement en Afrique et élargissant le soutien aux pays les plus vulnérables du continent. Cette cérémonie, qui s’est tenue le jeudi 29 mai lors des Assemblées annuelles de la Banque en 2025 à Abidjan, marque un moment important dans l’histoire de ce fonds qui s’étend sur près de cinq décennies. Créé en 1976 comme un mécanisme de financement dédié à la promotion du développement économique et du progrès social en Afrique, le fonds a joué un rôle clé dans ce processus.
Le Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a déclaré : « Le Fonds fiduciaire du Nigeria est un symbole puissant du leadership, de la solidarité et de la vision du Nigeria pour le développement de l’Afrique. En tant que plus grand fonds fiduciaire de donateurs de la Banque, il incarne le rôle du Nigeria en tant que membre fondateur de la BAD et force motrice de l’agenda de développement de notre continent ». Depuis sa création, le Fonds fiduciaire du Nigeria a soutenu 92 opérations dans 33 pays, ayant un impact dans des secteurs cruciaux tels que l’agriculture, l’énergie, l’eau, l’assainissement, l’éducation et les transports. Il a joué un rôle particulièrement catalyseur dans les pays les moins développés et les plus vulnérables, servant de source essentielle de financement de dernière étape pour combler les écarts financiers et répondre aux besoins de développement urgents.
Wale Edun, ministre des Finances de la République fédérale du Nigeria et gouverneur de la BAD, a réaffirmé l’engagement du Nigeria envers la solidarité continentale, déclarant : « Créé pour la première fois en 1976, le Nigeria est fier de renouveler ses ressources. Nous sommes heureux de pouvoir soutenir les plus fragiles d’entre nous. Bien que nous soyons tous des pays en développement, nous sommes tous capables de nous soutenir mutuellement ».
