Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé la volonté de l’Agence d’accompagner les pays africains dans le développement de programmes nucléaires, soulignant la nécessité d’engager le continent dans la transition mondiale vers des sources d’énergie à faibles émissions. Lors de son discours au Sommet africain sur l’innovation nucléaire, qui s’est tenu à Kigali, au Rwanda, M. Grossi a déclaré que l’Afrique était capable de jouer un rôle actif dans l’avenir énergétique mondial, ajoutant : « Rien n’empêche le continent de prendre sa place dans cette tendance qui s’accélère».
Il a ajouté que la COP28 avait marqué un tournant important, les pays ayant convenu que l’énergie nucléaire était devenue une composante indispensable du mix énergétique mondial. Il a souligné que la construction d’une économie mondiale à faibles émissions de carbone exigeait une contribution efficace de l’énergie nucléaire, reconnaissant que ce ne serait pas une option pour tous les pays, mais qu’elle était essentielle à la réalisation des objectifs climatiques. Grossi a souligné l’intérêt croissant des pays africains pour les petits réacteurs et les microréacteurs, parallèlement aux technologies nucléaires conventionnelles, et a appelé à investir dans les infrastructures et à renforcer les capacités locales. « Nous accompagnerons l’Afrique, main dans la main, dans sa transition vers un avenir nucléaire sûr et durable », a-t-il déclaré.
Il convient de noter que ce sommet de deux jours a réuni des décideurs, des experts en énergie et des représentants de l’industrie pour discuter du rôle de l’énergie nucléaire dans l’accélération de la transition énergétique du continent.
