Les États-Unis et l’Union africaine ont réaffirmé leur engagement à renforcer leur partenariat dans divers domaines, dans le but de construire une Afrique stable et prospère. Cette déclaration a été faite dans un communiqué de presse conjoint par le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, et le principal conseiller américain pour les affaires africaines, Masaad Boulos, à l’issue de leur rencontre mercredi soir au siège de l’Union africaine.
Boulos a précisé que le dialogue avec le président de la Commission était stratégique et constructif, reflétant l’engagement des États-Unis, sous l’administration du président Donald Trump, à approfondir leurs relations avec l’Afrique. Il a également souligné l’attachement du président Trump à soutenir la paix, la stabilité et la prospérité régionale, l’envoyé américain a déclaré : « Le travail de notre équipe sur le continent reflète la vision du président, une vision d’une Afrique non définie par les conflits, mais bâtie sur des opportunités économiques partagées et un leadership souverain ». Il a ajouté que la réalisation de la paix ouvrirait la voie à des relations commerciales fondées sur la transparence, contribuant à la croissance économique et à la stabilité à long terme dans la région.
Boulos a indiqué que les entreprises américaines sont enthousiastes et prêtes à investir en Afrique, que ce soit dans les régions où elles sont déjà actives ou dans celles qu’elles n’ont pas encore explorées. Il a affirmé que le président Trump considère l’Afrique comme un partenaire stratégique et que l’Union africaine doit être à l’avant-garde des solutions africaines aux défis auxquels le continent est confronté. De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine a qualifié la rencontre de fructueuse, précisant qu’elle a porté sur les questions de paix, de sécurité, d’investissement, de commerce et d’autres domaines.
Mahmoud Ali Youssouf a souligné l’importance d’une coopération étroite avec les États-Unis pour promouvoir le commerce à travers l’Accord de libre-échange continental africain. Il a également noté que les deux parties ont discuté des moyens de renforcer les capacités du Centre africain de contrôle des maladies, insistant sur la nécessité de maintenir la coordination avec l’administration du président Trump sur les questions d’intérêt commun.
