La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) prévoit une croissance moyenne de 4,7 % en Afrique subsaharienne en 2025 et de 4,6 % en 2026. Ces prévisions économiques ont été publiées aujourd’hui dans le rapport de la BERD sur les perspectives économiques régionales. Ce rapport, qui inclut l’Afrique subsaharienne et l’Irak, anticipe une croissance de 3,2 % dans les régions couvertes par la banque en 2025, et de 3,3 % en 2026. Les économies des régions de la BERD restent sous la pression des tensions géopolitiques mondiales persistantes et de la concurrence croissante des exportations chinoises.
Concernant le Bénin, la BERD prévoit une croissance de 6,6 % en 2025 et de 6,3 % en 2026. Pour la Côte d’Ivoire, la banque anticipe une croissance économique de 6,3 % en 2025, avec une légère hausse à 6,4 % en 2026. La croissance du PIB du Ghana est estimée à 4,3 % en 2025 et à 4,8 % en 2026, tandis que celle du Kenya devrait atteindre 4,7 % en 2025 et 4,9 % en 2026. La BERD prévoit également une croissance du PIB du Nigeria de 3,4 % en 2025 et de 3,3 % en 2026. Pour le Sénégal, une croissance de 8,4 % est attendue en 2025, avant une baisse à 4,1 % en 2026. Lors de la réunion annuelle de 2023 à Samarcande, le conseil des gouverneurs de la BERD a approuvé une modification de l’article 1 de l’accord de création de la banque, lui permettant d’opérer en Afrique subsaharienne et en Irak.
Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Nigeria et le Sénégal sont devenus les derniers pays actionnaires et économies bénéficiaires des investissements de la BERD en 2025. En 2024, la BERD a réalisé des investissements records de 16,6 milliards d’euros dans l’ensemble de ses économies, avec des décaissements annuels atteignant un record de 10,6 milliards d’euros. Le portefeuille total de la banque s’élevait à 61,9 milliards d’euros en 2024.
