Economie

Malgré le pétrole et le gaz, 4,5 millions d’Algériens vivent dans l’extrême pauvreté

En Algérie, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, les citoyens de notre pays meurtri, sous le joug militaire, vivent des conditions économiques difficiles en raison des politiques corrompues du régime. Plus de 4,5 millions de personnes sont plongées dans l’extrême pauvreté, et 6 millions se trouvent en situation de précarité, selon les chiffres officiels. Cette situation a poussé des milliers de personnes à descendre dans la rue pour exiger une amélioration de leurs conditions de vie et la fin de cette réalité tragique, ainsi qu’une répartition équitable des richesses pour les citoyens lésés.

Dans un communiqué intitulé « Assez des politiques économiques et sociales génératrices de pauvreté et de privation », publié à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, l’Association nationale de lutte contre la vie chère et la corruption a souligné que la pauvreté en Algérie, pays sinistré, est multidimensionnelle. Elle s’appuie sur des statistiques gouvernementales qui recensent « plus de 4,5 millions de citoyens vivant dans l’extrême pauvreté, tandis qu’environ 6 millions de personnes sont en situation de précarité, dont 82 % résident en milieu rural et dans des zones marquées par l’absence de justice territoriale ».

L’association a également noté que « l’ampleur de la pauvreté touchant des millions de citoyens, combinée à l’absence des services et infrastructures essentiels dans leurs régions, les pousse à organiser des protestations et des marches tout au long de l’année. Ces manifestations sont souvent réprimées, interdites ou différées, les populations étant exaspérées par la discrimination, la marginalisation et l’exclusion, particulièrement face à la pénurie d’eau et au manque de produits de base pour la table algérienne ».

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L’association a également fait référence aux protestations menées par les jeunes en début d’année, réclamant une garantie globale des droits économiques et sociaux, la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, l’arrêt du gaspillage des ressources et des richesses nationales dans le financement de mouvements séparatistes sans lien avec le pays, ainsi que dans l’achat d’armes de destruction, au lieu d’investir dans la satisfaction des besoins fondamentaux des citoyens modestes et dans une véritable développement durable pour un pays considéré, sur le papier, comme l’un des plus riches…

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