Les tensions entre la France et l’Italie se sont ravivées ces dernières semaines, dans une précédente affaire qui a été remise au jour, mettant en lumière la position persistante d’un certain nombre d’hommes politiques italiens pour tenir Paris responsable des vagues de migration africaine vers l’Europe, dans un clip de 2019 à nouveau republié, le Premier ministre italien Georgia Meloni apparaît dans un discours accusant la France d’exploiter l’Afrique et de provoquer une migration irrégulière des habitants du continent brun.
Le clip de Meloni a renouvelé la crise entre Rome et Paris sur les questions d’immigration, ainsi que le passé colonial de l’Afrique, et la question du retrait militaire de la France de la région du Sahel et de ses activités économiques sur le continent, dans le clip, qui a été enregistré pendant son mandat de députée au Parlement pour le parti « Frères d’Italie », Meloni a accusé la France d’exploiter les ressources des pays africains, en particulier du Burkina Faso, en utilisant ce qu’elle a appelé la « monnaie coloniale », qui est le franc CFA, Meloni n’était pas le seul homme politique à défendre l’idée que la France provoque une crise de l’immigration.En 2019, Luigi Di Maio, alors vice-Premier ministre italien, a accusé Paris d’empêcher le développement économique en Afrique et de provoquer des migrations vers l’Europe, ces déclarations ont provoqué à l’époque des tensions diplomatiques entre Paris et Rome.
Début novembre, les deux pays européens se sont affrontés à nouveau sur l’admission de migrants qui se trouvaient à bord du navire de sauvetage des migrants en situation irrégulière de la mer Méditerranée « Ocean Viking ».
Le gouvernement italien a forcé son homologue à Paris à autoriser le navire à accoster dans un port français avec 230 migrants secourus à bord, après que Rome ait ignoré à plusieurs reprises les demandes d’accostage du navire dans un port italien, pendant ce temps, les gens sont descendus dans la rue en Afrique, notamment au Mali, où la France a lancé des opérations militaires pour soutenir les forces locales dans leur lutte contre le terrorisme, les autorités françaises sont actuellement confrontées à des sentiments hostiles et à de violentes protestations contre leur présence dans la région africaine, à un moment où le président français Emmanuel Macron accuse la Russie et d’autres pays d’alimenter ces sentiments croissants contre son pays.
