Politique

Sur fond de boycott des grands partis politiques…Le début du vote aux législatives en Tunisie

Sur fond de boycott des grands partis politiques...Le début du vote aux législatives en Tunisie

Les électeurs tunisiens ont commencé à voter lors des premières élections législatives depuis que le président Kais Saied a annoncé des mesures exceptionnelles le 25 juillet de l’année dernière, ces élections se déroulent à la lumière d’une crise économique, au milieu de divisions politiques et de l’appel d’un large éventail de partis et d’organisations à boycotter cette élection, 1058 candidats, dont 120 femmes, participent à ces élections, en lice pour 161 sièges, dont 10 sièges sont réservés aux Tunisiens de l’étranger.

La plupart des candidats sont des indépendants qui ne sont pas connus pour leurs activités politiques antérieures, tandis que d’autres appartiennent à des partis qui soutiennent les mesures du président Saied, les élections législatives sont la prochaine étape d’une feuille de route élaborée par le président Saïd, qui comprenait une consultation nationale par voie électronique pour contrôler les réformes politiques, avant d’organiser un référendum sur une nouvelle constitution le 25 juillet, la plupart des partis d’opposition ont annoncé leur boycott des élections législatives, ainsi que du référendum sur la constitution, accusant le président Saïd d’instaurer un pouvoir individuel et de saper la transition démocratique dans le pays, entamée en 2011 après la chute du pouvoir du feu le président Zine El Abidine Ben Ali.

Pour sa part, l’Autorité électorale a déclaré qu’une délégation de la Chambre civile de Russie participera à la surveillance des élections à l’invitation de l’autorité, et qu’une délégation de l’Union africaine participera au processus de surveillance, la commission a indiqué que la délégation de l’Union africaine considérait sa participation comme le reflet de l’importance que l’union attache à la Tunisie et de son expérience dans la transition démocratique, a-t-elle déclaré, d’autre part, le Parlement européen a décidé de ne pas envoyer de mission d’observation de ces élections, et a déclaré que sa décision était basée sur la décision de la Cour africaine des droits de l’homme, le rapport de la Commission de Venise, en plus de la politique et l’évolution sociale du pays.

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