Politique

Le Burkina Faso et le Niger se retirent du Groupe des pays du Sahel et forment une confédération incluant le Mali

Le Burkina Faso et le Niger se retirent du Groupe des pays du Sahel et forment une confédération incluant le Mali

Le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur retrait de « toutes les instances du G5 Sahel, y compris la Force conjointe, à compter du 29 novembre 2023 », « après une évaluation approfondie du groupe et de ses travaux », un communiqué commun publié par les gouvernements des deux pays indique que le groupe, fondé en 2014, « a toujours du mal, après 9 ans, à atteindre ses objectifs ». Le communiqué ajoute : « Ce qui est pire, c’est que les ambitions légitimes de nos pays, de faire de la région du Sahel une zone de sécurité et de développement, sont contrecarrées en raison du fardeau institutionnel et des fardeaux d’une autre époque, qui nous convainquent que la voie à suivre est la suivante. vers l’indépendance et la dignité auxquelles nous nous engageons aujourd’hui est la bonne voie, ce qui est contraire à la participation au Groupe du G5 Sahel dans sa forme actuelle.

Parallèlement, à l’issue d’une réunion de deux jours dans la capitale, Bamako, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont recommandé aux présidents de leurs pays de créer une confédération des trois pays, un communiqué publié par les trois ministres considère que leur recommandation d’établir une confédération vient « en reconnaissance de l’énorme potentiel de réalisation de la paix, de la stabilité, de la force diplomatique et du progrès économique qu’offre l’établissement d’une alliance politique renforcée », au cours de la réunion visant à renforcer l’alliance tripartite, les ministres ont souligné l’importance de la diplomatie, de la défense et du développement « pour renforcer l’intégration politique et économique » entre leurs pays.

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Le communiqué indique que les ministres de l’économie et des finances des trois pays ont recommandé, lors de leur réunion du 25 novembre, la création d’un fonds de stabilisation et d’une banque d’investissement, ainsi que la création d’un comité chargé d’approfondir les discussions sur les questions de politique économique. et l’union monétaire.

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