Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a confirmé que son gouvernement réagirait à la tentative de coup d’État qui a eu lieu la semaine dernière de manière réfléchie et basée sur le « respect de la loi », le président a déclaré : « La tentative de coup d’État sera traitée par mon gouvernement comme une simple question d’ordre public et non comme une question politique, tribale ou religieuse. » Il a souligné que « notre réponse aux événements du 26 novembre dernier sera réfléchie et déterminée par un seul facteur : le respect de la loi, ni plus ni moins ».
Julius Maada Bio, réélu pour un second mandat en juin dernier, a souligné que « tous les coupables seront tenus responsables dans les limites de la loi », estimant que ce qui s’est passé « était clairement et sans ambiguïté une tentative de coup d’État ». Il a considéré que cette tentative était « planifiée et coordonnée pour renverser le gouvernement démocratiquement élu par des moyens violents et illégaux (et une tentative) de renverser l’ordre constitutionnel et d’annuler des décennies de notre investissement dans la paix et la démocratie », dans la matinée du 26 novembre, des hommes armés ont attaqué des installations militaires, qui comprenaient un dépôt d’armes, deux casernes et deux prisons, ainsi que deux commissariats de police, et se sont livrés à des affrontements avec les forces de sécurité qui ont entraîné la mort de 21 personnes, dont 14. soldats, selon le ministre de l’Information Shirnur Bah.
Treize soldats et un civil ont été arrêtés parce qu’ils étaient soupçonnés d’être impliqués dans cette tentative. La police a publié les photos et les noms de 32 hommes et deux femmes « fugitifs », dans une liste qui comprend des soldats et des policiers en service ou à la retraite, et a promis de récompenser quiconque fournirait des informations à leur sujet.
